Analyse Javier Torrente au Beerschot, clap de fin...et bilan

Javier Torrente au Beerschot, clap de fin...et bilan

L'Argentin n'aura pas fait long feu sur le banc des Anversois. Que retenir de son passage à la tête de l'équipe ?

Javier Torrente au Beerschot, c'est fini. Le club anversois a récemment officialisé la nouvelle, c'était le 7 février dernier. Son frère et assistant, Diego, qui avait rejoint le staff en même temps que lui, a également été remercié. L'heure du bilan a sonné, et il n'est pas glorieux. 

Une arrivée dans des circonstances... particulières

Torrente arrive à la fin septembre pour relever une équipe malade. En effet, son prédécesseur, Peter Maes, pourtant nommé au début de la saison, est remercié après un bilan alarmant de seulement 1 point sur 21 possibles. Après seulement 7 matchs à la tête de l'équipe, les Rats décident déjà de licencier le successeur de Will Still. A la tête d'une équipe instable, qui avait déjà vu partir Hernan Losada à la mi-saison dernière, le choix se porte sur un coach expérimenté : Javier Torrente, ancien adjoint de Marcelo Bielsa à Marseille. 

Un bilan très maigre, certes, mais fallait-il s'en séparer pour autant ? 

Le bilan de l'Argentin justifie certes son remerciement : 18 matchs, 4 victoires, 3 nuls, 11 défaites (si l'on compte la Coupe de Belgique). 

Pourtant, le Beerschot n'a pas montré que du mauvais sous Torrente. Après un début très difficile et prévisible, les Anversois reussissent à s'imposer face à Seraing (3-0), partagent face à Courtrai (1-1) puis prennent le dessus sur Genk (2-0). Sans doute leur plus belle victoire de la saison. 

La défaite face à l'Antwerp lors du derby, au Kiel, sur un score étriqué (0-1) peut sembler être le point de départ d'une véritable spirale négative. Mais surtout, ce qui a laissé des traces, c'est le naufrage collectif face à Anderlecht en décembre, pour la dernière de l'année (0-7). Un match où les hommes de Torrente ne montrent aucun esprit de révolte. Pire encore : certains décident même d'aller à l'encontre des plans de leur coach, avec un Raphael Holzhauser qui se retrouve défenseur central et qui se fait exclure dans la foulée. 

Torrente essaye certes quelques ajustements après cette défaite, notamment en décidant de remplacer son gardien et capitaine Mike Vanhamel par l'expérimenté Wouter Biebauw. Il lance aussi la jeune pousse Ilias Sebaoui, excellent lors du nul face à Zulte (3-3). 

Néanmoins, il faut se rendre à l'évidence par rapport à certaines choses. Premièrement, le Beerschot a perdu le match contre Seraing. Un énième tournant dans la saison des Anversois qui ne joue pas en leur faveur et qui a certainement pu miner ce qu'il restait de confiance au sein du groupe. Ensuite, Torrente ne pouvait pas faire de miracle avec un tel noyau. L'intéressant Caicedo reparti à Brighton, le Beerschot ne s'est renforcé qu'avec Felipe Avenatti et Dante Rigo. Difficilement suffisant pour relever le niveau d'un noyau - peut-être - trop court pour la D1A. 

Dernièrement, le Beerschot est - il faut bien l'admettre - quasi-condamné cette saison. Si Torrente n'a pas fait des miracles en arrivant fin septembre, était-il vraiment nécessaire de le remplacer ? S'agit-il ici d'une tentative ultime de relever la tête des joueurs et d'aller chercher un maintien inespéré, mais encore faisable ? Ou s'agit-il plutôt d'un aveu de faiblesse, voire de résignation ? 

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