Justin Lonwijk à Anderlecht, une opération win-win

Justin Lonwijk à Anderlecht, une opération win-win

Justin Lonwijk est officiellement prêté au Sporting d'Anderlecht. Le Néerlandais présente un profil qui manquait au sein du groupe.

Après des premières semaines très calme, Anderlecht accélère son mercato. A moins d'une semaine de la reprise du championnat à l'Union Saint-Gilloise, les dossiers Luis Vazquez et Justin Lonwijk ont connu une avancée décisive. Pour ne pas voir les choses traîner, Jesper Fredberg a activé son réseau. 

Formé au PSV, Lonwijk avait attiré une première fois l'attention de l'actuel directeur sportif anderlechtois il y a un peu plus de deux ans, du temps où ce dernier était en poste à Viborg. Alors cantonné à l'équipe réserve du FC Utrecht, le robuste milieu d'1m90 avait trouvé grâce auprès de Fredberg grâce à sa capacité d'infiltration. Le Néerlandais avait alors été prêté au club danois, avant d'être transféré définitivement. 

Ses courses depuis la deuxième ligne lui ont permis d'y inscrire 8 buts et de délivrer 7 assists en 60 rencontres. Au point d'éveiller l'intérêt du Dynamo Kiev. Avec les deux millions déposés par les Ukrainiens pour le recruter, Lonwijk est devenu le transfert le plus cher de l'histoire du club, même s'il a aujourd'hui été dépassé. 

Mais à Kiev, les réalités d'un championnat disputé en temps de guerre l'ont rattrapé. D'abord enclin à signer au vu du contrat proposé et des échos des joueurs évoluant sur place, Lonwijk a connu une saison très compliquée et s'est vite résolu à quitter le pays.

Après l'avoir aidé à lancer sa carrière, Jesper Fredberg l'aide donc à fuir la guerre. Une fière chandelle que le joueur de 23 ans sera impatient de rentabiliser sur le terrain. Les trois parties ont négocié une option achat, ce qui offre à Lonwijk des perspectives de définitivement quitter l'Ukraine. Et à Anderlecht la promesse d'un milieu de terrain qui accompagnera les attaques mauves et blanches.

Si sa zone d'influence et son registre diffèrent fortement d'un profil comme Yari Verscheren, qui ne reviendra pas avant 2024, Lonwijk devrait toutefois apporter du liant entre le milieu et l'attaque par ses infiltrations. A ce titre, il faudra surveiller la cohabitation avec Majeed Ashimeru, un temps annoncé sur le départ mais qui devrait tout de même rester à Bruxelles.

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