Agents non-mandatés, joueurs prêts de plus en plus jeunes : le foot belge est devenu une jungle ! "Nous ne sommes que des morceaux de viande"

Agents non-mandatés, joueurs prêts de plus en plus jeunes : le foot belge est devenu une jungle ! "Nous ne sommes que des morceaux de viande"
Photo: © photonews

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Gaëtan Hendickx a rebondi à Eupen il y a quelques jours. Depuis la faillite de Deinze, il a été témoin de certains aspects peu reluisants de notre football.

Il aura fallu le temps, mais Gaëtan Hendrickx a lui aussi fini par retrouver de l'embauche. Libre depuis la faillite, il reste en D1B avec ce transfert à Eupen : "C’est un gros soulagement, car après des mois d’attente et d’entrainement physique, seul, je n’avais plus trop de repères" avoue-t-il à la RTBF.

Le milieu de terrain de 29 ans a signé jusqu'en fin de saison : "Nous avons convenu de faire le point en fin de saison : si les deux parties sont contentes, il n’est pas exclu qu’on continue ensemble. On verra très vite. La saison est courte : il ne reste que dix matches avant la fin de saison régulière".

Un hiver assez indécis

Avant d'aboutir au Kehrweg, Hendrickx, qui a négocié sans agent, a vécu quelques péripéties : "J’espérais aussi tenter ma chance à l’étranger, j’ai d’ailleurs eu quelques contacts, notamment dans des pays exotiques, mais c’était impossible pour des raisons familiales. J’ai aussi appris que des agents non-mandatés avaient proposé mon nom dans divers clubs… mais je n’étais même pas au courant ! C’est une jungle, et nous ne sommes que des morceaux de viande".

Celui qui a également eu une touche avec un club de D1A déplore les nouvelles façons de faire : "J’ai vraiment expérimenté la difficulté du marché actuel : avec le championnat des Futures, les jeunes sont prêts de plus en plus tôt… et les vieux comme moi n’intéressent plus grand-monde".

"En fait, j’ai encore de la chance : Eupen est un club sérieux, géré de manière saine. Et de tous les ex-joueurs de Deinze, nous ne sommes… que quatre à avoir retrouvé un club professionnel. Les autres ont dû se rabattre sur des clubs de séries amateures. C’est la triste réalité du football belge actuel" conclut Hendrickx, assez amer.

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