La presse italienne manque de classe après la défaite à Bruges : "L'arbitre des horreurs"

Photo: © photonews
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Sans surprise, le penalty accordé en toute fin de match par Umut Meler au FC Bruges ne passe pas en Italie. Mais la Gazzetta dello sport va loin en consacrant un article entier à l'arbitre turc de la rencontre.
Au lendemain de la défaite de l'Atalanta Bergame à Bruges, le son de cloche est bien différent en Belgique et en Italie. Côté belge, on reconnaît volontiers que le penalty est assez léger ; en direct, les commentateurs de Club RTL, notamment, s'étonnaient que la VAR valide la décision de l'arbitre principal.
Pas question, cependant, d'en faire un scandale ; d'abord, bien sûr, parce qu'un peu de subjectivité ne fait jamais de tort, et que toute la Belgique du football se réjouit de la victoire brugeoise. Mais aussi parce que le penalty accordé n'est pas non plus un scandale du calibre de ceux auxquels on assiste semaine après semaine en Pro League comme partout en Europe.
En Italie, c'est une autre histoire. Le commentateur de Sky Italia, Beppe Bergomi, s'insurgeait en direct : "Ce n'est plus du football, ça, j'abandonne", lâchait l'ancien international, furieux. Mais la réaction la plus frappante est celle de la Gazzetta dello sport.
Au lendemain de la victoire brugeoise, le quotidien aux pages roses dédie en effet un article entier... à Halil Umut Meler, "l'arbitre des horreurs", comme le titre le journal avec emphase. En plus du penalty "tiré par les cheveux" pour un contact "négligeable", la Gazzetta revient aussi sur l'histoire la plus célèbre liée à Meler.
"Malheureusement pour lui, l'arbitre turc est connu dans le monde entier pour l'agression subie par le président d'Ankaragucu, Faruk Koca, qui lui a asséné des coups de pied et de poing après le match contre Rizespor", rappelle le média italien. Le championnat turc avait alors été arrêté quelques semaines.
La Gazzetta dello sport revient aussi sur des incidents en Arabie Saoudite, où Umut Meler a dirigé plusieurs matchs. Après Al-Shabaab-Al Hilal, le club d'Al-Shabaab a en effet déposé plainte auprès de la commission des arbitres, "qui a statué en faveur du club, reconnaissant que l'arbitre « a influencé le résultat avec ses mauvaises décisions »", pointe le journal transalpin.
Même chose après un match entre l'Arabie Saoudite et Oman, au terme duquel Hervé Renard avait "poursuivi l'arbitre dans le vestiaire" suite à ses décisions controversées en défaveur de l'Arabie. Un article entier à ce sujet au lendemain d'une défaite somme toute méritée : un peu mauvaise perdante, la Gazzetta ?
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