"Ils n'ont pas les armes pour rivaliser" : pourquoi Rudi Garcia et les autres clubs belges doivent prendre exemple sur la campagne européenne du FC Bruges

"Ils n'ont pas les armes pour rivaliser" : pourquoi Rudi Garcia et les autres clubs belges doivent prendre exemple sur la campagne européenne du FC Bruges
Photo: © photonews

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Sur le plan purement individuel, le Club de Bruges a souvent été inférieur à son adversaire, en Ligue des Champions. Mais avec beaucoup de décomplexion, les Blauw & Zwart font tomber les références européennes, les unes après les autres. La Belgique devrait s'en inspirer.

C'est un véritable exploit qu'a accompli le Club de Bruges en se qualifiant pour les 1/8es de finale de la Ligue des Champions au détriment de l'Atalanta Bergame, après une manche retour parfaitement négociée au Gewiss Stadium. 

Comme nous vous l'écrivions ce mercredi matin, la qualification des Blauw & Zwart est positive à de multiples égards pour les pensionnaires du Jan Breydelstadion et, plus largement, pour tout le football belge. 

Nous avons parlé des finances, du coefficient UEFA et de la possibilité d'avoir deux clubs belges lors de la prochaine édition de la Ligue des Champions, mais pas encore de l'image renvoyée par le Club de Bruges (souvent associé "au championnat belge" de manière générale) aux quatre coins du continent.

Par sa décomplexion, Bruges a impressionné

Après son tirage au sort de la phase de ligue (Dortmund, l'AC Milan, Aston Villa, la Juventus et Manchester City étaient des cadors, tandis que le Sporting CP, Sturm Graz et le Celtic n'étaient pas faciles à négocier), tout le monde se disait déjà que terminer dans le top 24 serait un petit miracle. Surtout pour un club champion de Belgique qui n'avait, aux yeux de l'Europe, pas les armes pour rivaliser avec ces ténors.

Mais Bruges l'a fait, en prenant onze points et alors que sept de ses huit opposants se sont aussi qualifiés, "et toujours en se mettant au niveau de son adversaire", comme l'a martelé Simon Mignolet durant toute la campagne. Et ça, c'est surtout à Nicky Hayen qu'on le doit. 

Lire aussi… Le président de Bruges, Bart Verhaeghe, pas tendre avec Nicky Hayen : "Il devrait surtout être reconnaissant"

Il y a dix mois, personne ne connaissait encore l'entraîneur du Club NXT, qui est arrivé décomplexé pour remplacer Ronny Deila. La suite, on la connaît, avec une remontada pour aller chercher le titre puis une superbe campagne de Ligue des Champions.

Toute la Belgique doit s'inspirer de l'attitude du Club de Bruges

Nous vous parlions d'image, car celle renvoyée par le Club de Bruges cette saison est importante. C'est fini, plus personne ne considérera le club de la Venise du Nord comme "un petit poucet" dans la compétition, ou "un tirage au sort facile." Et tout le monde se méfiera un petit peu plus des clubs belges, aussi.

De manière totalement décomplexée, avec l'idée parfaitement correcte qu'il n'avait rien à perdre, le FC Bruges n'a jamais parqué le bus dans cette campagne de Ligue des Champions, que du contraire. Bruges a toujours joué l'offensive, pour marquer un but de plus que son adversaire, alors que sur le plan purement individuel, les Blauw & Zwart étaient inférieurs à bon nombre de leurs concurrents.  

Une image, une attitude dont on devrait s'inspirer, en Belgique. Un pays où la culture de la gagne est bien trop souvent absente, et où les équipes "inférieures" sur papier préfèrent souvent jouer le 0-0 plutôt que de prendre le taureau par les cornes. Bruges l'a fait, a réussi et a envoyé un sacré message à la Belgique et au reste de l'Europe. Et si ce n'était pas terminé ?

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