Le football belge est-il passé à une voix du chaos ? Anderlecht et le Club de Bruges peuvent souffler
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La Jupiler Pro League sera bien différente à partir de la saison 2026/2027. Anderlecht et le Club de Bruges étaient satisfaits du résultat après l'Assemblée générale de la Pro League.
Ce jeudi, l'Assemblée Générale de la Pro League a approuvé la réforme de la première division à partir de la saison 2026/2027. Plus de Playoffs, une D1A à 18 clubs, notre championnat va faire peau neuve, grâce à la voix décisive du Racing Genk pour valider la majorité des deux tiers.
Le directeur d'Anderlecht, Wouter Vandenhaute, est satisfait. "La plupart des supporters, comme le montrent les sondages, voulaient revenir à 18 équipes. C'est ce qui était sur la table, et c'est aussi ce qui a été voté", a-t-il déclaré dans Het Laatste Nieuws.
"C'est le compromis derrière lequel nous nous sommes rangés, donc nous sommes contents. Nous sommes surtout satisfaits de la continuité et de la stabilité, et du fait que nous pouvons maintenant avancer. Sinon, cela aurait été un chaos total", poursuit le CEO anderlechtois. De fait, la proposition était la seule sur la table.
Un compromis satisfaisant, faute de mieux
Vandenhaute relativise tout de même le virage opéré : "C'est aussi le format utilisé dans la plupart des autres pays en Europe. Donc maintenant, nous allons surtout essayer de jouer de bons matchs chaque semaine et de donner le meilleur de nous-mêmes. Peu importe la formule dans laquelle nous jouons, le football est si populaire qu'il survivra dans tous les formats".
Le directeur général du Club de Bruges, Bob Madou, est lui aussi soulagé de l'issue du vote, bien qu'il aurait préféré un autre format. "Je pense que nous avons également évité un gros problème. Si l'on regarde les procédures avec les détenteurs de droits en Allemagne et en France, etc., le football belge ne pouvait absolument pas se permettre cela. Nous n'aurions alors pas eu le moindre centime à redistribuer dans un mois. Je suis donc heureux que nous ayons pu assumer notre responsabilité".
À défaut d'une D1A à 14, le Club a tout de même tiré profit du coup de pression qu'il a orchestré en menaçant de vendre séparément ses propres droits télé : "Ce format à 18 clubs était toujours dans nos esprits car il répond à un certain nombre de conditions importantes pour nous. Moins de matches, la possibilité de reporter des matches, un ancrage de nos équipes de jeunes".
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