Lancé comme titulaire en D1A à 25 ans, Mardochée Nzita se raconte, entre sa formation anderlechtoise et son périple italien
Photo: © photonews
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Mardochée Nzita monte en puissance à Charleroi. Une belle récompense pour celui qui vit sa première saison en D1A.
Depuis trois matchs, Mardochée Nzita a pris le meilleur sur Vetle Dragsnes sur le côté gauche. Il n'avait pourtant goûté qu'à une seule titularisation en championnat avant le mois de février. De quoi le conforter dans son choix de rejoindre les Zèbres après sa bonne saison avec le Beerschot (5 buts et 3 assists en D1B).
Avant ce passage chez les Rats, cet ancien espoir d'Anderlecht avait écumé les matchs de deuxième et troisième divisions italiennes avec Peruggia puis Pescara. Il a donc dû attendre ses 25 ans avant de se lancer comme titulaire en Pro League.
S'imposer dans la durée à Charleroi
Son séjour en Italie lui a toutefois beaucoup appris et fourni un paquet d'anecdotes à raconter. Comme cette rencontre avec Franck Ribery : "On a joué un amical contre la Fiorentina. À la mi-temps, il m’a appelé et m’a dit que je faisais un bon match. J’ai osé lui demander son maillot, il me l’a donné. Je l’ai encore chez moi aujourd’hui", se souvient-il pour la RTBF.
Nzita a également côtoyé un certain Remco Evenepoel à Anderlecht : "C’était déjà un monstre physiquement. Quand on faisait des tests VMA, il ne s’arrêtait jamais. Parfois, le coach devait l’arrêter sinon l’entraînement ne se finissait pas. Sa blessure l’a touché mentalement, mais je l’ai soutenu quand il a décidé d’arrêter le foot. Naturellement, j’étais triste moi aussi parce que je le connais depuis mes 5 ans, mais je suis fier de voir ce qu’il est devenu aujourd’hui".
Lire aussi… Charleroi réconcilié avec la Coupe ? Les Zèbres étouffent Malines et filent en quart›À présent, c'est à lui de laisser sa trace à Charleroi : "Même quand je jouais moins, j’étais heureux si l’équipe gagnait. Maintenant, je peux aider sur le terrain et j’espère rester encore longtemps ici. Je n’ai jamais baissé les bras et je savais qu’avec ma grinta, les choses finiraient tôt ou tard par tourner en ma faveur".
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