Le problème d'Anderlecht, ce ne sont pas les "jeunes" : à Bruges, les leaders ont touché le fond

Le problème d'Anderlecht, ce ne sont pas les "jeunes" : à Bruges, les leaders ont touché le fond
Photo: © photonews

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On a déjà entendu dire ces derniers mois, voire ces dernières années à Anderlecht que l'équipe était "jeune", en construction. Un argument qui ne tient pas quand on voit que ce ne sont pas les jeunes qui passent au travers ce dimanche.

Certes, deux jeunes talents sont passés totalement à côté de leur match et sont même restés au vestiaire à la mi-temps : Mario Stroeykens (dont on ne peut pas non plus dire qu'il débute) et Jan-Carlo Simic. Pour ce dernier, la déception a dû être immense car il jouait gros après que David Hubert ait été très critiqué pour l'avoir laissé de côté.

Mais le onze de base du Sporting comptait aussi deux hommes qui ont participé à une bonne partie des exploits de la "génération dorée" des Diables Rouges, deux médaillés de bronze en 2018, deux "stars" à l'échelle de la Pro League : Leander Dendoncker et Thorgan Hazard

Dendoncker et Hazard en dessous de tout

Quand deux noms pareils sont sur le terrain, on attend d'eux qu'ils emmènent l'équipe. Dendoncker n'a rien pu faire face à Hans Vanaken et Ardon Jashari - certes, les meilleurs milieux de terrain de Belgique. Un niveau auquel on attend de lui qu'il s'élève, surtout dans ces Play-offs dont il a l'expérience.

La mentalité, au moins, était présente - Dendoncker râlait, discutait avec l'arbitre, s'agaçait... jusqu'à un certain point. Ca n'a pas suffi, et dans le jeu, c'était insuffisant. Tout comme dans le chef de Thorgan Hazard, qui doit lui aussi passer un palier dans cette phase finale. 

En dehors d'un très joli but, Thorgan n'a pas réalisé un seul bon match depuis son retour de blessure, et cela commence à devenir inquiétant. Lui qui a fêté ses 32 ans samedi semble un peu cuit : il aurait besoin de temps pour retrouver le rythme, et Anderlecht n'en a pas. Besnik Hasi non plus.

On pourrait aussi citer Kasper Dolberg, certes de retour de blessure mais dont on attend beaucoup plus. Seul sur son île, il ne pouvait cependant rien faire : c'était le rôle des hommes derrière lui de le servir sur un plateau. Car on sait que c'est ce que le Danois attend : n'espérez pas qu'il descende dans le jeu ou se batte comme le faisait Gustaf Nilsson, infiniment moins talentueux, de l'autre côté...

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