Anderlecht veut se débarrasser des derniers échecs de l'ère Fredberg : le bilan est toujours aussi mitigé
Photo: © photonews
Si Majeed Ashimeru est un cas différent, les renvois dans le noyau B de Foket et Flips rappellent encore une fois que Jesper Fredberg n'a pas souvent eu le flair nécessaire lors de son passage au RSC Anderlecht.
Suite à l'arrivée de Jesper Fredberg à la Sampdoria, un confrère italien nous a contacté afin qu'on lui parle du passage du Danois en tant que CEO Sports au Sporting d'Anderlecht. Le tableau que nous lui avons dépeint était en plusieurs teintes : certaines assez lumineuses, car Fredberg a réussi de gros coups, convainquant des joueurs qu'on n'imaginait jamais signer à Anderlecht (Dolberg, Schmeichel, Hazard).
Mais d'autres aspects posaient un peu plus question, et l'un d'eux est le nombre de flops parmi les joueurs de moindre calibre. Dès qu'il a fallu "prospecter", analyser les qualités d'un joueur moins connu, Jesper Fredberg a moins souvent tapé dans le mille. Certains joueurs sont également arrivés sur leur nom, mais n'auraient probablement pas été validés par le staff s'ils avaient été scoutés comme il le fallait.
Thomas Foket, pas le seul échec total
C'était le cas de Zanka, arrivé parce qu'il était Danois, avait évolué à Brentford sous Brian Riemer et avait un CV long comme le bras en Premier League. On a très vite vu qu'il n'avait pas le niveau, et un recruteur l'aurait vite vu également.

Mais Thomas Foket, arrivé du Stade de Reims, a peut-être encore moins de bons matchs à son actif depuis son retour en Pro League que Zanka à l'époque. Diable Rouge et champion de Belgique, Foket a vécu sur son statut.
Son renvoi dans le noyau B parait inévitable depuis de longs mois déjà : il aura été l'un des derniers cadeaux empoisonnés de Fredberg, car si Foket n'a rien coûté, il est depuis son arrivée grassement payé (on parlerait de près d'un million annuel). Alexis Flips a lui joué de malchance, c'est vrai, mais a coûté 3,5 millions d'euros et n'a jamais paru à niveau non pas pour Anderlecht, mais pour la D1A, car même Charleroi ne lui a pas réussi.
Lors du même mercato 23-24 qui a vu débarquer Flips, Mads Kikkenborg signait lui aussi, pour 1,5 million : s'il n'a pas été renvoyé dans le noyau B, en attendant qu'un 2e gardien débarque, il n'a pas d'avenir à Anderlecht et peut partir. Cela fait 3 échecs made in Fredberg à vendre cet été, dont aucun ne rapportera sa mise de départ.
On peut y ajouter le cas Louis Patris (acheté 3,5 millions et vendu la moitié), et l'été dernier le loupé Leander Dendoncker (pour lequel on peut difficilement blâmer Fredberg), et attendre de voir si Luis Vazquez (4,5 millions) confirme sa belle préparation. Mais une chose est sûre, si Renard se réjouit de pouvoir compter sur Dolberg, Hazard, Simic et Hey, réussites qui rapporteront potentiellement gros, il se serait bien passé de devoir en parallèle gérer quelques échecs cuisants...
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot
