"Hasi, buiten" : les supporters d'Anderlecht sur le point d'obtenir gain de cause ?

"Hasi, buiten" : les supporters d'Anderlecht sur le point d'obtenir gain de cause ?
Photo: © photonews

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Besnik Hasi aborde le duel face à son ancien club, Malines, sur une corde raide. Sa position est plus que fragilisée à Anderlecht, mais Olivier Renard est dans une impasse. Mi-novembre, les choses devraient se décanter, avec l'arrivée de Kenneth Bornauw et Michael Verschueren.

L'image était forte. Malgré la victoire face à Ninove en Coupe de Belgique, les joueurs d'Anderlecht ont été hués par le Lotto Park au coup de sifflet final. Près de deux heures plus tôt, lors de l'annonce de la composition des équipes, le nom de Besnik Hasi avait aussi été copieusement sifflé par le public anderlechtois. "Hasi, buiten", a même retenti.

La victoire face aux pensionnaires de D1 VV ne lui a pas rendu de crédit. Certes, Anderlecht s'est rapidement mis à l'abri en menant 2-0 après 20 minutes, mais le public ne pensait pas que les 70 dernières minutes permettraient aux pensionnaires de troisième division de faire jeu égal avec les Mauves, du moins au marquoir.

Après la rencontre, Besnik Hasi a un peu éludé le sujet, stipulant simplement qu'il comprenait la frustration des supporters et que son équipe allait continuer de travailler. Cependant, et ce n'est un secret pour personne, sa position est fragilisée en interne depuis plusieurs semaines et chaque rencontre devient quasiment couperet pour lui, rappelle la Dernière Heure dans son édition du jour.

Les jours de Besnik Hasi sont comptés, mais Olivier Renard ne peut pas le virer

Ce sera donc aussi le cas d’Anderlecht - Malines lors de la treizième journée de Pro League. Après des Champions Play-Offs décevants, une campagne européenne ratée et des prestations en dessous des attentes, le T1 d'Anderlecht est sur une corde raide, et un simple coup de vent pourrait désormais le faire basculer.

Jusqu’il y a peu, à Anderlecht, c’est Wouter Vandenhaute qui retenait l’attention des critiques. Désormais, elles sont focalisées sur Besnik Hasi et Olivier Renard… qui a lui-même décidé de prolonger l'entraîneur principal au terme de la saison dernière. Renard, avec le CEO Tim Borguet, doit décider de l'avenir de Besnik Hasi. Mais le limoger maintenant, après lui avoir maintenu sa confiance il y a quelques mois, serait un sérieux désaveu.

Mi-novembre, un élément devrait tout changer à Neerpede : l'entrée en fonction de Kenneth Bornauw (CEO) et de Michael Verschueren (président). Ils auront alors l'embarras du choix et la possibilité de faire table rase pour débuter un nouveau cycle. En attendant, Besnik Hasi doit essayer de sauver sa peau… même si c'est très mal parti, en témoignent les critiques des supporters à son égard. À Anderlecht, quand un entraîneur perd le soutien de son public, ses jours sont véritablement comptés.

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