Système d'authentification numérique, sanctions alourdies : la loi football réformée par le gouvernement
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
La gouvernement fédéral a annoncé une révision de la loi football. La réforme vise à améliorer la sécurité dans les stades grâce à des sanctions plus strictes, un meilleur contrôle des accès et une plus grande responsabilité pour les clubs.
La réforme augmente le montant minimum des amendes pour les incidents dans les stades de 250 à 500 euros. Le racisme et la xénophobie sont traités plus sévèrement : l'amende passe de 1.500 à 2.000 euros et l'interdiction de stade est prolongée de 30 mois à trois ans. En cas de violence physique, l'amende est augmentée de 2.000 à 2.500 euros.
La loi élargit également la définition des comportements punissables. Désormais, les attitudes menaçantes, insultantes et provocatrices sont également sanctionnées. De plus, le terme 'discrimination' est explicitement ajouté à côté du racisme et de la xénophobie. Les contrevenants peuvent également se voir imposer des travaux d'intérêt général.
Le ministre Bernard Quintin réagit à ces décisions dans un communiqué de la Pro League à notre rédaction. " La sécurité des supporters, des joueurs et des arbitres doit être garantie dans et autour des stades". Il souligne que ces mesures sont nécessaires pour que le football reste accessible et sûr pour toutes les familles.
Contrôle numérique et responsabilité partagée
Une base de données centrale pour les interdictions de stade est créée et gérée par le SPF Intérieur. Elle regroupe toutes les exclusions - administratives, judiciaires et civiles. Les services de police, les parquets et les clubs peuvent ainsi vérifier rapidement si quelqu'un a une interdiction et refuser l'accès.
Lire aussi… Très mauvaise nouvelle pour Anderlecht : un joueur clé absent jusqu'après la trêve›Les clubs reçoivent des responsabilités supplémentaires. En cas d'incidents dans le périmètre du stade, ils doivent imposer une interdiction temporaire sur la base de rapports de police, en attendant une décision définitive. Même lors des matchs à l'extérieur, la responsabilité du comportement des supporters peut incomber au club visiteur.
Lorin Parys, le CEO de la Pro League est clair : " En collaboration avec le ministre et l'Union Belge, nous voulons faire de chaque match une fête du football, où la passion ne signifie jamais violence". Il qualifie la réforme de démarche nécessaire.

À partir de 2026, un système d'authentification numérique sera testé dans les clubs professionnels. Ce système devra automatiser et simplifier le contrôle des accès. Une base légale est également créée pour l'identification via des images de caméras après les matchs. L'échange d'informations entre les clubs, les communes et la police sera simplifié.
Peter Willems, CEO de l'URBSFA, souligne l'importance de la collaboration. " Nous nous concentrons ensemble sur la prévention, la formation et le dialogue pour que le football reste une fête". Enfin, le suivi judiciaire des incidents dans les stades est renforcé. Chaque arrondissement aura un magistrat référent pour les faits liés au football. Désormais, la juridiction du lieu de l'infraction est compétente, garantissant une réaction plus rapide et visible sur le terrain.
Lire aussi…
- Aucune comparaison avec Dender : pourquoi le match du Standard au Cercle de Bruges sera totalement différent
- Vincent Euvrard : "Certains ne se donnent pas à 100 %... rien n'empêche de vivre comme le grand Standard"
- Ibe Hautekiet évoque son avenir au Standard : "On verra ce que Marc Wilmots veut faire de moi"
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot