La mise au point de Mogi Bayat

Olivier Baute
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La mise au point de Mogi Bayat
Photo: © SC

Le manager du Sporting n'y a pas été de main morte avec la presse, un commissaire de Charleroi et Enzo Scifo lors de la conférence de presse. De plus, il a tenu à revenir sur les récents propos tenus par John Collins.

Intervention de Mogi Bayat lors de la conférence de presse d'après match.
 
(source site off. Sporting de Charleroi)
 
"Concernant l’incident avec les joueurs et moi-même, survenu hier dans le centre-ville : jusqu’à présent, la seule chose vraie que vous ayez pu lire dans les journaux, c’est qu’effectivement un magnifique commissaire de police a estimé nécessaire d’appeler en plein après-midi vingt-cinq personnes pour maîtriser «le forcené Mogi Bayat», dans la rue. Cela, c’est vrai. Effectivement, j’ai mobilisé vingt-cinq personnes, hier, en plein milieu de l’après-midi, dans le centre-ville de Charleroi. Je suis parti au poste de police avec l'Inspecteur qui m'a menotté et deux de ses collègues, qui n'ont cessé de m'intimider dans la voiture et en espérant, à la limite, me faire directement incarcérer.  Heureusement, au poste de Police, un autre Commissaire et son Inspecteur m'ont accueilli de façon très courtoise et professionnelle, m'ont entendu et relâché quelques minutes plus tard.
 
Une deuxième chose : j’ai eu un entretien avec Monsieur Collins aujourd’hui. Il m’a affirmé que la majorité des propos qui ont été relatés dans Le Soir et dans La Nouvelle Gazette avaient été coupés, pas finis et interprétés de manière plus négative que positive. Cela ne me surprend pas, au passage, en sachant que c’est Jean-Louis Donnay qui a réalisé l’interview. Il n’est malheureusement pas ici, ce soir, pour que je lui fasse la remarque. John Collins m’ayant rassuré sur les propos qu’il avait tenus, et présenté ses excuses pour l'interprétation faite de ses propos par la presse et une minorité de supporters,  je considère l’incident comme clos. De sa part, en tout cas.

Petite boutade. Chaque semaine, je lis dans un journal que je n’ai jamais joué au football. Je confirme à tout le monde que je n’ai jamais joué au football de ma vie. A la place, j’ai fait un doctorat en développement industriel, en France. J’ai fait sept années d’études universitaires. Je ne suis pas payé pour jouer au football ou pour regarder des joueurs qui jouent au football. Je suis payé pour diriger une société anonyme qui, sur les trois dernières années sous ma responsabilité (de 2006 à 2009), va dégager un bénéfice net d'environ 9.000.000 d’euros. Je mets au défi quiconque en Belgique d’afficher le même ratio que moi, quant à la gestion de l’entreprise que je dirige. Je dois être jugé sur ça. C’est comme ça que mon Président évalue mon travail chaque année et s'il estime que les résultats financiers de l'entreprise sont bons, alors, peut-être m'accordera t-il une augmentation en fonction de la qualité de mon travail.

Pour finir, je suis surpris également de voir dans la bouche d’Enzo Scifo, une phrase rapportée par Jean-Louis Donnay, où il disait qu’il avait un grand bonheur de ne pas avoir partagé son travail avec moi, à Charleroi. Cela me surprend. En effet, des gens qui nous connaissent, Enzo et moi, me disent toujours qu’Enzo regrette de ne pas avoir pu travailler avec moi. Soit, ce sont les intermédiaires entre nous qui mentent. Soit, c’est Jean-Louis Donnay. En tout cas, moi, je voudrais dire que je n’ai rien contre Enzo mais je partage le même bonheur de ne pas avoir travaillé avec Enzo à Charleroi et un bonheur encore plus immense de ne pas avoir travaillé avec le meilleur ami d'Enzo,  Lucien Galinella. Pour votre information, au moment où j'ai commencé mon travail à Charleroi, la Société affichait un déficit cumulé de près de 10.000.000 d’euros et l'ancien Manager Général n'était autre que Lucien Galinella."
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