Le billet de Dupk : Splendeurs et misères ... du football belge

Dirk Diederich
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Le billet de Dupk : Splendeurs et misères ... du football belge
Photo: © SC

Genk est triste, mais encaisse du fric à foison comme les buts qu'il encaissera en Champion's League. Le Standard vend comme s'il avait oublié que dans 10 jours, il jouera aussi la Champion's League. Et Anderlecht? C'est kif-kif et Lukaku.

 L'Union Belge a institué un système de licence qui oblige nos clubs a avoir des finances saines. Fort bien. Mais peut-être serait-il temps d'instaurer un permis de conduire pour les dirigeants de nos clubs qui n'ont de comptes à rendre qu'à eux-mêmes et qui ne roulent qu'à l'import-export comme si le foot se résumait à un commerce plutôt qu'à un sport?

Car comment comprendre qu'à dix jours de leur entrée en matière en Champion's League, les deux premiers de notre défunt championnat s'emmêlent à ce point les pinceaux?

A dix jours de son premier match contre le Partizan, Genk vient de vendre ses deux gardiens. Il lui reste un troisième gardien, soit. Mais quid si Köteles venait à se blesser?  A croire que la Champion's League est devenue secondaire pour les Limbourgeois qui pour pousser le bouchon encore plus loin pourraient aligner leur équipe B afin d'éviter d'avoir des blessés au moment de débuter la Jupiler League.

Idem pour le Standard. A treize jours de son entrée en lice de l'épreuve la plus prestigieuse du football européen, le Standard vend son entrejeu. Witsel est à Benfica. Defour s'apprête à prendre le train du Lokomotiv.

Tout va très bien madame la marquise? A ce rythme Roland Duchatelet aura très rapidement récupéré sa mise de 41 millions d'euros. Il aura reçu de fait le Standard en cadeau de Margarita Louis-Dreyfus-D'Onofrio. Tant mieux pour lui. Tant pis pour les supporters des Rouches.

Et Anderlecht? Il fait le Forcing plus que le Sporting pour tenter de vendre un ado de 18 ans dans le seul but de pouvoir se payer son petit mercato.

Au moins, les mauves ont des circonstances atténuantes. Cette saison sera européenne au rabais. Et son noyau actuel renforcé par Ronald Vargas devrait lui permettre d'être champion la saison prochaine sans autre concurrence que celle de Bruges. Mais il fut un temps pas très éloigné où c'était le Sporting qui battait la mesure. Aujourd'hui, on a l'impression que c'est la mesure qui bat le Sporting.

Plus que jamais, on a l'impression que notre football se recroqueville sur lui-même. Le seul horizon restant la Jupiler League et la gestion à la petite semaine du "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras". 

Et après ça, on s'étonnera que nos meilleurs joueurs ne pensent plus qu'à émigrer!

 
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