Armenteros: "Je dois devenir le successeur de Mbokani"

PIERRE PIERRE CRAVATTE
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Armenteros: "Je dois devenir le successeur de Mbokani"
Photo: © SC

Un envoyé spécial de la DH, à la rencontre de Samuel Armenteros, l'attaquant suédois qui arrivera en juin

Anderlecht tient son premier transfert 2013-2014 avec Samuel Armenteros, un attaquant suédois de 22 ans qui casse la baraque cette saison à Heracles Almelo (9 buts en Eredivisie et 4 en Coupe). Très prometteur, il arrivera gratuitement au mois de juin. Nous l’avons rencontré hier après midi dans au Gloria Golf Resort , à vingt minutes de l’hôtel du Sporting à Belek pour sa première interview belge .

Votre premier match avec Heracles avec l’étiquette de futur attaquant d’Anderlecht se jouera demain contre… Anderlecht !

“Incroyable, hein ? C’est évidemment une énorme coïncidence. J’espère laisser une bonne impression à mes futurs équipiers. Si je mets trois buts, c’est suffisant?” (rires)

À quand remonte le premier contact avec Anderlecht ?

“Juste après Noël. Tout s’est donc fait très vite. J’étais vraiment heureux qu’un tel club se montre intéressé.”

L’Ajax, Feyenoord, le PSV et Twente vous voulaient également. Pourquoi avoir opté pour la Belgique ?

“Anderlecht s’est montré très concret directement. Les dirigeants me voulaient vraiment et ils ont été plus rapides que les équipes du top aux Pays-Bas.”

N’était-il pas possible de venir dès le mois de janvier à Anderlecht ?

“Il en a été question, mais cela n’a pas pu se faire apparemment.”

Avez-vous déjà discuté avec John van den Brom ?

“Non, pas encore. J’ai par contre pris mes renseignements sur lui via des connaissances et tout le monde était très enthousiaste à son propos. J’ai notamment discuté avec mon compatriote Guillermo Molins. Même si sa situation est difficile à Anderlecht, il m’a vanté les qualités du club et aussi de Bruxelles. Mon grand ami du Standard Astrit Ajdarevic m’a aussi expliqué votre système de playoffs. C’est compliqué, mais ça doit rajouter un sacré suspense.”

Vous arriverez en été, un moment où Dieumerci Mbokani s’en ira plus que probablement vers d’autres cieux. Vous êtes son successeur tout désigné.

“C’est le but en tout cas. Je sais que Mbokani est un grand attaquant et j’aurai donc un beau défi devant moi pour lui succéder.”

Quelles sont vos qualités ?

“Je suis un joueur assez technique. Depuis que je marche, je me promène avec un ballon. C’est mon meilleur ami depuis toujours. Je suis aussi assez explosif. Je cours vite et je saute haut. Je peux jouer à toutes les positions offensives, mais je préfère être en pointe.”

Comme l’indique votre numéro de maillot : le 9.

“C’est surtout un hommage à mon idole absolue : Ronaldo, le Brésilien.”

Un Suédois ne doit-il pas être fan d’Ibrahimovic ?

“Je l’adore aussi évidemment. Je le connais d’ailleurs un peu. Cela remonte à quelques années, mais j’ai déjà joué des trois contre trois sur petit terrain avec lui. C’était de grands moments car c’est un génie.”

Vous êtes arrivés à 16 ans à Heerenveen, mais vous n’avez jamais percé là-bas. Pourquoi ?

“Tout avait très bien commencé. Le coach Gertjan Verbeeck, actuellement à l’AZ, m’avait directement pris dans le noyau A. Puis il est parti et Trond Sollied est arrivé. Il ne m’a jamais donné ma chance. Je ne sais pas vraiment pourquoi…”

Vous parlez déjà un Néerlandais parfait. Allez-vous vous mettre au français ?

“Bien sûr. J’adore les langues. J’en parle déjà six : le suédois, le norvégien, l’anglais, l’espagnol, le portugais et le néerlandais. Le français sera la septième.”

Merci beaucoup pour l’interview Samuel.

“Avec plaisir. Comment dit-on tot ziens en français.”

Au revoir.

“Au revoir alors et merci pour la première leçon de français.”


 

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