Pepinster B prend possession du fort Batticien

En effet, le maréchal Martial Collins avait ressorti les gants l'histoire d'un duel. Les gardiens habituels étant indisponibles, le coach se devait donc d'aider ses ouailles, lui qui peut présenter un belle carte de visite en tant que dernier rempart. Les Pepins n'ayant pas envoyé d'éclaireur les semaines précédant la rencontre, les rouges et blancs ne savaient donc guère à quelle résistence s'attendre face aux hommes du fort de Battice. Peu importe finalement! La première ligne pepine emmenée par son capitaine Michael Corbusier fait flèche de tout bois depuis plusieurs semaines. Et avec leur keeper occasionnel, la confiance était de mise. 

Si leur capitaine était surveillé de très près, ce sont les flancs offensifs des visteurs qui en profitaient pour se mettre en évidence. Déjà dangereux à tour de rôle face au gardien local, Jean-Pierre Dourcy et Julien Diefels construisaient la première réalisation des leurs. Un débordement parfait du premier nommé et une conclusion opportuniste du second, les Pepins prenaient l'ascendant après vingt minutes de jeu. Les locaux qui n'avaient eu que peu voix au chapitre jusque-là se ressaisissaient et repoussaient les Rouges et Blancs dans leur camp. Mais bien organisée, quadrillant parfaitement le terrain, l'armée pepine ne subissait que peu de dégats. Bien au contraire, en vue du repos, les hommes du coach Tapis, crucifiaient l'adversaire à deux reprises. Tout d'abord via un auto-but provoqué par le décidément très en vue Dourcy, et par le buteur Corbusier qui avait enfin réussi à se dépétrer du marquage stricte de son opposant. Idéalement lancé par Johan Evrard, il s'en allait battre avec sang froid le gardien batticien. Le duel semblait déjà prendre une tournure définitive à mi-parcours.

A la reprise, les visiteurs controlaient bien les échanges. Si Battice pu se montrer dangereux à deux reprises, Collins prouvait qu'il avait encore de beaux restes en sortant deux ballons brûlants devant sa cage. Et ses hommes profitaient à merveille des espaces laissés par l'adversaire dans sa tentative désespérée de revenir au score. Corbusier, bien aidé par son opposant direct, enlevait tout suspens à ce duel. Profitant d'une passe trop courte en retrait, l'artificier pepin dribblait le dernier rempart local pour faire grimper les chiffres à 0-4. Dans le dernier quart d'heure, Diefels couronnait sa belle prestation de deux roses supplémentaires. Les locaux sauveront l'honneur sur pénalty. Mais c'était bien évidemment insuffisant. Les Pepins s'étaient en effet emparés définitivement du fort batticien!

Equipe alignée: M. Collins, J. Delporte (62' J. Colleau), M. Dezorzi, R. Bollette, M. Mack Nicholson, Jo Evrard (81' N. Norga), X. Willems, J. Diefels, F. Gohy (65' K. Delsaute), M. Corbusier, JP Dourcy

Buts: J. Diefels 0-1; 0-5; 0-6 (20';73'75') ; M. Corbusier 0-3; 0-4 (40';57') ; autobut 0-2  (37')