Analyse Standard : Pourquoi il faut jouer la Coupe à fond

Par Julien Denoël

Coxyde, sa plage, sa digue, ses cuistax. Mais aussi son KVV local. Ce soir, le Standard se déplace à la Côte pour y affronter le pensionnaire de Proximus League. Ce ne sera pas une sinécure, et il faudra rester sérieux. La Coupe doit devenir un objectif cette saison.

Retrouver de la confiance

Les mois d’août et de septembre auront été dramatiques pour le Standard. Sans revenir sur les évènements, les Liégeois ont besoin de retrouver de la confiance afin d’enrailler la spirale négative dans laquelle ils sont embourbés. Si le jeu développé s’améliore, les résultats non.

les Liégeois ont besoin de retrouver de la confiance afin d’enrailler la spirale négative dans laquelle ils sont embourbés

Alors, ce déplacement en Coupe est peut-être la bouée de sauvetage dont le club avait besoin. Une D2, même s’il faut la prendre au sérieux, reste plus abordable que le champion de Belgique en titre. Une qualification pourrait relancer le groupe moralement.

Sauver sa saison

L’Europe, c’est terminé. Le championnat, c’est mal embarqué aussi (bien que les écarts ne soient pas encore de la taille d’un gouffre). Que reste-t-il au Standard pour sauver sa saison ? La Croky Cup.

Ok, le nom de la compétition n’en finit pas années après années de tomber dans le bas de gamme, mais au final, cela reste la Coupe de Belgique. Et un trophée, c’est un trophée. Surtout pour un club qui n’a plus rien gagner depuis 2011 et… la Coupe.

Gagner cette compétition permettrait d’oublier les débuts ratés mais cela ferait du bien aussi à la nouvelle direction. Que retiendra-t-on dans 10 ans ? Que Bruno Venanzi, pour sa première saison à la tête du club, a ramené la Coupe en bord de Meuse.

Un trophée, c’est un trophée. Surtout pour un club qui n'a plus rien gagner depuis 2011

Le chemin le plus direct vers l’Europe

S’il veut éviter le risque de rater totalement et définitivement son championnat et, donc, de rater la qualification européenne, le Standard ferait bien de miser à fond sur la Coupe. On ne le redira jamais assez, c’est le chemin le plus direct vers l’Europa League. Pour une équipe de Pro League, ce ne sont que 6 matchs à parfaitement négocier.

Par ailleurs, la finale se jouant en mars, avant les play-offs 1 (en partant du principe qu’ils s’y qualifieront malgré tout), cela pourrait libérer les joueurs. Moins de pression, le Standard n’aurait rien à perdre lors des 10 derniers matchs et ce ne serait que du bonus. Une sorte de revival de 2011.