Anthony Vanden Borre sur le retour

On le disait encore plus fort que Vincent Kompany mais certainement moins discipliné. Après des débuts professionnels du tonnerre, Anthony Vanden Borre s’était perdu à l’étranger. Il était ensuite revenu à Genk. Expérience mitigée.

Et puis, il y avait eu ce retour à Anderlecht en 2013. Un retour salvateur qui lui avait permis d’aller à la Coupe du Monde. Improbable quelques mois avant. Et puis, il y a eu cette blessure et la chute en enfer pour le Bruxellois. Une année de perdue. Et puis, il y a eu ces mots très durs envers l’équipe, la direction, le staff. Anthony était sur le départ, mis au ban, tel un pestiféré.

Mais aujourd’hui, tel un phoenix, AVB is back. Affuté comme jamais pour se refaire une place. Parce qu’on n’a pas réussi à le vendre ? Parce qu’il s’est calmé ?

Une bonne chose

Soyons honnête, un Anthony Vanden Borre à 100%, physiquement et mentalement, c’est monstrueux. C’est de la puissance, de l’endurance, de la technique. Un gars capable de faire tout le flanc droit pendant 90 minutes. Pas besoin d’ailier, Anthony est là.

Pour Anderlecht, disposer d’un tel joueur serait un énorme plus puisque personne n’a vraiment convaincu à ce poste depuis… Vanden Borre lui-même. Galhardo est arrivé dans l’optique d’en faire le titulaire à ce poste mais le Belge pourrait venir brouiller les cartes.

Un Anthony Vanden Borre à 100%, physiquement et mentalement, c’est monstrueux

Une mauvaise chose

Soyons tout aussi honnête, Anthony Vanden Borre n’est pas un gage de stabilité. Il l’a prouvé à maintes reprises en pétant les plombs, en se laissant aller, etc. Ses déclarations dans la presse l’été dernier n’auront évidemment rien arrangé.

Le groupe est-il prêt à accepter un joueur qui a publiquement craché dans la soupe ? Un joueur qui peut, du jour au lendemain, tout envoyer balader ? Si cela reste de la cuisine interne, on peut évidemment et légitimement se poser la question.

Anthony Vanden Borre n’est pas un gage de stabilité

Il faut aussi se demander si Besnik Hasi aura la patience nécessaire pour redonner de la confiance au joueur. L’Albanais ne semble pas être du genre à faire de concession. Anthony Vanden Borre, c’est finalement une arme à double tranchant. Anderlecht peut-il encore se permettre le risque ?