Road trip en France, jour 1: le soleil, les Roumains et ...le RAEC Mons

Road trip en France, jour 1: le soleil, les Roumains et ...le RAEC Mons

Walfoot.be est sur les routes de France lors de cet Euro 2016. Suivez le périple de notre journaliste jour après jour et ce chaque matin. Cela commence à Paris pour cette première journée.

C’est le grand départ, et le grand stress aussi. Le stress des valises? Non. Le stress d’un départ à l’étranger? Non plus. Le stress d’un train à l’heure? Oui, certainement. Mon voyage commence donc sur le quai 6 de la gare des Guillemins à Liège, un café dans la main droite, ma valise dans l’autre.

Je m’aperçois que j’ai été mauvaise langue, car le train en direction de Bruxelles est pile à l’heure. Le soleil pointe le bout de son nez et ma bonne humeur ne me fait pas oublier ce qui me trotte dans un coin de la tête depuis le 22 mars et l’horrible journée de Zaventem: le risque d’attentat. J’installe sur mon GSM l’application mise en ligne par le gouvernement français. J’essaie de m’ôter cette peur, car c’est le but recherché et tout cela ne gâchera pas ma première grande compétition en tant que journaliste.

Dans le train, tout se passe bien, si j’enlève le fait qu’à la place de donner mon ticket à la contrôleuse, je lui tends un billet de 10 euros. Pas de quoi la faire sourire pour autant, cela ne fait rire que moi. La bonne humeur est en grève à la SNCB. Le temps de débarquer à Louvain et c'est le grand départ.

Lors de mes derniers kilomètres en Belgique, je pense à un club: le RAEC de Mons. Sur l’autoroute menant vers la France, les panneaux envoyant les supporters au Stade Tondreau sont encore présents. Je repense aux buts de Jérémy Perbet, je revois José Riga porté en triomphe et me rappelle cette fameuse histoire entre Brio et Suray. Ce dernier avait été sorti de l’équipe par l’entraîneur pour avoir mangé une tartine au choco.

Le trajet est juste parfait, pas de ralentissement, pas de grêve, me voici à Paris, au Stade de France 5 heures plus tard pour récupérer les documents et me mettre sur une liste d’attente pour le match d’ouverture, n’ayant pas eu le bonheur d’une accrédiation directe. Sur le chemin, c'est le car des joueurs roumains qui me dépasse, avant de voir quelque chose de bizarre: le Stade de France annonce que le prochain match sera la finale. Du calme messieurs les Français.

Peu importe, car à l’instant présent, le Stade de France est à moi. Assis en tribune de presse, l’entraînement de l’équipe de Roumanie se déroule sous mes yeux. Je regarde une dernière fois cette enceinte, je la quitte et rentre à l’hôtel. Le long du canal de la Villette, l’établissement jouxte des boulodromes, cela donne un petit air de Marseille.

Mais la cité phocéenne, ce sera pour un autre jour

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