"Celui qui veut devenir professionnel n'a rien à faire au Luxembourg"

Redaction
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"Celui qui veut devenir professionnel n'a rien à faire au Luxembourg"
Photo: © photonews

Repéré par les plus grandes formations de Jupiler Pro League et même par des écuries de Premier League, le défenseur de Waasland-Beveren Laurent Jans fait l'état des lieux avec son compatriote Aurélien Joachim sur le football luxembourgeois.

Souvent décrié, le championnat du Luxembourg n'a pas spécialement intérêt à chercher à évoluer, estime Aurélien Joachim dans les colonnes de Sport/Foot Magazine. "Je ne vois pas pourquoi les clubs investiraient encore plus d’argent dans un championnat amateur. Pour jouer devant 500 spectateurs ? Il y a parfois mille personnes lors des grands matches mais la BGL Ligue n’attirera jamais personne."

"Celui qui veut devenir professionnel n’a rien à faire au Luxembourg, complète Laurent Jans. Le meilleur exemple, c’est Dieumerci Ndongala. Il a éclaté à la Jeunesse d’Esch mais quand il est revenu en Belgique, il a dû repartir à zéro. Il est passé par La Louvière, en D3, et par Charleroi avant d’atterrir dans un grand club. Mais son parcours prouve que personne ne croit aux footballeurs venus du championnat luxembourgeois."

Un désavantage d'être Luxembourgeois, donc ? Oui d'après Aurélien Joachim. "Après la rupture de mon contrat à Burton Albion, qui évoluait encore en D3 anglaise, on m’a présenté dans des clubs belges de D1 et de D2. En vain. Les présidents devaient se dire : Un Luxembourgeois ? Ça ne nous intéresse pas. En avril j’ai été champion en D2 avec le White Star et, soudain, les clubs qui m’avaient refusé en janvier m’ont téléphoné..."

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