"Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour je jouerais en Asie"

Julien Denoël
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"Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour je jouerais en Asie"
Photo: © SC

Des expatriés, on en retrouve en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et surtout en Angleterre. Mais Kevin Oris est lui bien plus loin : en Asie. Improbable il y a quelques années pour lui et pourtant.

Il est probablement l'un des Belges qui jouent le plus loin de sa terre natale. L'Anversois Kevin Oris est actuellement au Japon, à Kyoto après avoir connu la Corée du Sud et la Chine.

"C’est évident que si quelqu’un m’avait dit qu’un jour je jouerais en Asie, j’aurais explosé de rire et traiter cette personne de fou", a-t-il confié à la Dernière Heure.

Loin de la Belgique, il est rapidement devenu... une star. "Lors de mes deux saisons en Corée, les supporters de mes deux anciens clubs me suivaient et mon maillot était le quatrième mieux vendu du pays alors que j’évoluais dans une équipe (ndlr : Incheon) qui luttait pour ne pas descendre juste parce que j’étais un peu célèbre. C’est fou."

Sa mère en a d'ailleurs fait l'expérience : "Elle a dit dans un journal que j’étais comme Beckham à Manchester. C’est étrange à ce point. Nous ne sommes pas des stars comme Beckham mais ici, en Corée, on est traité comme eux. C’est vraiment étrange. 200 ou 300 personnes vous attendent encore une heure et demie après un match à votre voiture pour un autographe. Nous n’y sommes pas habitués en Belgique."

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