Harbaoui: "Même à l'entraînement Teo avait du mal à marquer"

Depuis son arrivée à Zulte, Harbaoui a déjà planté six roses en six matches, rien que ça. "Quand tu es buteur toute ta vie, tu gardes ça" explique-t-il lors d'un entretien accordé à Sudpresse. "Le seul point qui peut arrêter un attaquant, c’est l’âge, mais pour le reste, un attaquant peut passer par des phases plus compliquées, mais ça ne dure normalement pas…"

Il revient justement sur la concurrence entre les attaquants lorsqu'il évoluait à Anderlecht. "Quand un attaquant ne marque pas, il faut essayer un autre. Même à l’entraînement, et contrairement à ce que certains ont dit, 'Teo' avait aussi du mal à marquer. Et il n’y avait pas que moi, il y avait Beric aussi. On ne lui a pas du tout laissé sa chance à lui. Pourtant, il a marqué avant de venir à Anderlecht et il le refait depuis qu’il est retourné en France. C’est un bon attaquant."

Le Tunisien estime qu'on ne l'a pas mis dans les meilleures conditions pour réussir. "On m’a peu utilisé là-bas donc je ne peux même pas dire si j’avais le niveau ou non. Et quand on l’a fait, on m’a demandé de jouer contre-nature. On a voulu changer mon style, mais ça ne marche pas avec moi."

La haine de pas pouvoir jouer ce match

Pourtant, lors d'un match à Courtrai, il semblait enfin avoir pris ses marques et avoir convaincu Weiler. "Malheureusement pour moi, on fait match nul à Courtrai dans un match où je commence et marque et ensuite son aventure se finit. Si le Suisse était resté, j’aurais eu beaucoup plus de chance de jouer." 

Ce soir, Zulte reçoit le champion en titre, mais le Essevee devra faire sans Harbaoui, qui est suspendu. "Ça me fout la haine de ne pas jouer ce match. C’est un grand rendez-vous et c’est mon ancien employeur… Je ne suis pas revanchard et je suis fier d’avoir porté le maillot mauve, mais j’aurais aimé y connaître une autre histoire. Désormais, je suis concentré sur Zulte et j’espère que mes équipiers gagneront" a-t-il conclu.