Mehdi Bayat évoque la possibilité d'un nouveau stade à Charleroi et de l'éventuelle arrivée d'investisseurs

Manuel Gonzalez
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Mehdi Bayat évoque la possibilité d'un nouveau stade à Charleroi et de l'éventuelle arrivée d'investisseurs

Charleroi a bien grandi depuis la reprise du club par Fabian Debecq, mais le club hennuyer a encore une belle marge de progression.

Il y a par exemple encore un bel écart à combler pour se rapprocher de clubs comme Genk ou La Gantoise. "La différence entre eux et nous, c’est l’affluence au stade. Eux partent avec une base de 20.000 abonnés par an. Budgétairement, le décalage se situe là”, explique Mehdi Bayat dans une interview accordée à La DH.

Les affluances sont pour l'instant assez décevantes. “On a créé la T3 populaire, à prix attractif, et la demande est là. Mais on sent bien qu’il faut faire quelque chose en termes d’infrastructures et d’accueil. Il faut donner du plaisir aux gens quand ils viennent voir le Sporting. Cela passe peut-être par un nouveau stade."

"C’est un projet dans ma tête", avoue Bayat. "Chaque année, notre stade s’améliore mais on part peut-être sur une base obsolète. Quand je parle de nouveau stade, c’est soit rénover complètement le Mambourg, comme cela a été discuté et présenté avec le politique, soit carrément envisager un nouveau stade ailleurs. Ce sont des pistes de réflexion qu’il faut avoir pour grandir.”

Pas question de faire du commerce

La prise de pouvoir d'un nouvel investisseur serait-elle possible? “Si demain, un investisseur en phase avec notre ligne de conduite met 20 ou 30 millions sur la table et nous permet de gagner du temps, on pourrait y réfléchir. Mais pas question de faire du commerce. Cela doit se faire dans le respect des actionnaires en place."

"On a déjà été sollicité à plusieurs reprises, pas plus tard que très récemment, mais on n’est pas vendeur. La priorité est de défendre l’autonomie et les intérêts du club. Je n’ai que 39 ans et je veux continuer à le faire grandir car je suis profondément attaché à ce club et à cette ville. Aujourd’hui, je me sens Belge et Carolo . Et ça, c’est bien plus qu’une question d’argent.”

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