"Je viendrais directement dire à Kums qu'il est le chef"

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez
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"Je viendrais directement dire à Kums qu'il est le chef"

L'ancien joueur du Sporting d'Anderlecht trouve que l'équipe mauve manque de leaders. Et il s'étonne de ne pas voir Kums en patron sur le terrain.

Denis Odoi ne reconnait pas le Sporting. Et s'étonne de ne pas voir Kums être l'un des cadors de l'équipe. "Je pensais qu’il serait le capitaine de l’équipe. Je connais Sven. C’est un joueur énorme. C’est un gars plein de qualités. Je pensais qu’en retrouvant Hein avec qui il a fait deux saisons de dingue, il retrouverait son niveau", a-t-il expliqué à La DH.

"Peut-être n’a-t-il pas la confiance de son époque à Gand. Il a besoin qu’on croit en lui. Si je jouais à Anderlecht, je viendrais directement lui dire qu’il doit être le chef. Et je dirais à Trebel qu’il est un joueur énorme. Je me souviens qu’on bat le Standard en Coupe avec Lokeren. Le public de Sclessin sifflait et pourtant Trebel continuait de demander le ballon."

"J’ai compris qu’il avait des couilles. Il ne se cache pas. Vous savez que je trouve Sven tellement fort que je l’ai appelé quand je négociais avec Gand. Je lui disais que s’il signait à Gand, je venais d’office. J’ai même dit à Michel Louwagie de lui mettre un énorme contrat. En fait, qui est le patron à Anderlecht maintenant ?”

Ces gars jouaient avec de l'arrogance

Hormis Trebel, dur d'en citer un... “Il leur manque des leaders. Un, ce n’est pas assez. À Anderlecht, il faut être arrogant. À mon époque, il n’y avait que des patrons ou presque. Jova , Mbokani, Biglia, ils avaient de gros caractères. Et il y avait Suarez, un joueur incroyable. Mbokani, quand tu sentais qu’il voulait, jouer, c’était monstrueux."

"Ces gars jouaient avec de l’arrogance. Ils pensaient qu’ils étaient les meilleurs. Il faut être humble mais là ils sont trop gentils. Nous pas car nous étions Anderlecht et il fallait s’adapter à nous. Je pensais que Vanhaezebrouck était un peu comme ça. Je me souviens qu’à Courtrai, il faisait son truc et s’en foutait de l’adversaire. C’était fort.”

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