Bruges ne fait pas la fine bouche : "C'était obligatoire de gagner"

Arrivé en zone mixte, Clinton Mata nous sortait tout d'abord cette phrase typique de footballeur : "Aujourd'hui, l'important, c'était les trois points". De quoi faire sourire, mais force est de constater que ce dimanche, Bruges n'aura cure du reste : il fallait surtout gagner. La manière n'était pas là et Anderlecht a offert une résistance plus pugnace que prévu. 

"Beau jeu ou pas, les trois points sont au bout et c'est ce qui compte. Il y avait de la pression des deux côtés : ils visent l'Europe, on vise le titre", continue Mata. "Résultat, ils sont venus ici pour fermer le jeu et c'est toujours difficile dans ces conditions. C'était à nous de faire le jeu et d'être patients. Surpris par leur jeu ? Non, on sait qu'ils doivent se refaire une santé, ils n'allaient pas jouer autrement ici". 

La course au titre ? Pas terminée 

Ruud Vormer, lui, était positif : "Nous étions bien supérieurs à Anderlecht. Il aurait fallu marquer dès la première période, mais nous n'avons rien lâché et c'est finalement tombé", se réjouissait le capitaine. "Si on joue toujours comme ce soir, on peut prendre le maximum de points et rien n'est joué pour la course au titre". 

Dans cette optique, gagner était obligatoire, reconnaît Clinton Mata. "Bien sûr que c'était obligatoire ! On croit à fond au titre, il reste quatre matchs, douze points et il faut donner le maximum. Genk doit encore venir ici (sourire). Ce sera un match spécial. Ces trois points étaient précieux car même derrière, l'Antwerp met la pression".