Interview Pär Zetterberg: "Le titre la saison prochaine? Ne vous attendez pas à des miracles" 

Pär Zetterberg: "Le titre la saison prochaine? Ne vous attendez pas à des miracles" 
Photo: © photonews

Il y a des analystes qui se demandent ce que Pär Zetterberg fait à Anderlecht. Le Suédois devrait bientôt avoir son mot à dire dans la politique, ce qui semble être une bonne chose pour tout le monde.

Pär, cette semaine sera-t-elle plus amusante après la victoire face au Standard?

"Oui, je ne peux pas nier que cette victoire fait du bien. Cette saison, il y avait un grand manque de confiance, mais contre le Standard, cela ne s'est pas vu. Mais, c'est ce que nous voulons voir chaque semaine. Nous pouvons accepter de perdre, mais pas que tout le monde ne se soit pas donné à 100%."

Accepter de perdre ... C'est un problème à Anderlecht.

"Je sais aussi que nous devons faire des bons transferts. C'est clair. Il doit y avoir de la qualité, des joueurs qui peuvent nous rendre meilleurs. Et certains doivent partir également, car le groupe est trop grand. Il y a encore beaucoup de travail, mais nous cherchons des solutions."

Avez-vous également votre mot à dire dans le choix de l'entraîneur?

"Oui, c'est une question qui concerne le comité des transferts dans lequel se trouve Michael Verschueren, Marc Coucke, Jean Kindermans, Frank Aernesen et moi-même. C'est un choix très important. Il doit avoir le style d'Anderlecht et vouloir suivre le chemin que nous avons emprunté. Sinon, ce sera difficile. Il doit suivre ce que nous avons décidé, jouer avec les jeunes lors des années à venir."

Ce fut une mauvaise saison ...

"Ce n'était pas une super saison non (rires). Mais avec un peu de chance, nous pouvons toujours terminer en beauté avec cette cinquième place qui pourrait nous donner accès à l'Europe. Ne pas jouer l'Europe n'est pas approprié pour un club comme Anderlecht."

Soyons honnêtes, que pensez-vous de votre travail maintenant?

"Super, vraiment, je m'amuse. A l'entraînement, je joue parfois encore. C'est plus facile pour donner des conseils. Je suis aussi très bien accepté dans le groupe. Je travaille beaucoup avec les jeunes et j'ai aussi mon travail avec la direction. Je fais beaucoup à tous les niveaux du club."

Est-ce que ça va pour s'entraîner avec eux?

"Ce n'est pas simple avec mes genoux. Mais, ce n'est pas avec les genoux que vous marquez, mais en faisant preuve d'intelligence. "

Mais vous n'êtes plus sur le banc?

"Non, mais, c'était ma décision. Trop de chefs en cuisine, ce n'est pas bon."

N'y a-t-il pas trop de chefs dans ce comité de transfert?

"Non, nous travaillons tous dans le même but: faire progresser Anderlecht. Vous avez toujours quelque chose à dire, mais ça ne signifie pas que les autres vous suivent. Dans le passé, il n'y avait qu'un seul homme qui décidait. Dans le concept de Michael, le but est d'éviter les flops. Si nous sommes unanimes, nous irons chercher ce joueur."

Est-ce que le travail réalisé par Genk est un exemple?

"Oui, je pense vraiment que Genk est un exemple. Le travail qu'ils ont réalisé ces dernières années au niveau des transferts est fantastique. Presque tous les joueurs qui sont arrivés ont réussi."

Anderlecht doit-il jouer pour le titre la saison prochaine?

"(doutes) Vous ne devez pas vous attendre à des miracles non plus. Nous devons reconstruire. Nous n'allons pas jouer la finale de l'Europa League. Peut-être que nous jouerons pour le titre, mais quand vous voyez le retard sur Genk cette saison ... Nous allons avoir besoin de très gros transferts pour le titre."

Nous avons souvent entendu le nom de Mbokani.

"Il a été bon cette année, nous connaissons ses qualités. Mais quel âge a-t-il maintenant? 34 ans? Et il a également des problèmes aux genous? Nous verrons ...

Que cherchez-vous exactement?

"Des joueurs intelligents. Regardez, lorsque Vincent Kompany a rejoint l'équipe, il a également commis des erreurs. Mais qu'avons-nous fait? Nous avons placé Hannu Tihinen à ses côtés. Pas un joueur de classe mondiale, mais un garçon très intelligent qui disait à Vincent ce qu'il devait faire. Kompany ne s'est pas perdu. Un garçon comme Yari doit également être épaulé."

Avez-vous pour l'instant ces joueurs?

"Non, pas assez. Cela nous manque parfois. A l'époque, nous avions plusieurs patrons. Ils décidaient de ce qui se passait sur le terrain, car tu ne peux pas toujours attendre les instructions de l'entraîneur. Vous devez prendre l'initiative vous-même. Et c'est ce qui nous manque maintenant."

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