Belhocine : "Vincent Kompany m'a dit qu'il fallait parfois saisir des opportunités"

Florent Malice
Florent Malice depuis Charleroi
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Belhocine : "Vincent Kompany m'a dit qu'il fallait parfois saisir des opportunités"

Karim Belhocine a donc opté pour le rôle d'entraîneur principal à Charleroi pour succéder à Felice Mazzù. Le plus gros défi de son encore jeune carrière de coach.

Karim Belhocine n'a pas hésité bien longtemps au moment de dire oui quand Mehdi Bayat l'a contacté et quand il a pu voir le projet qu'on lui proposait. "Ca m'a immédiatement beaucoup plu et j'ai pu voir que tout était réuni ici pour faire du grand travail, que ce soit le stade, les infrastructures, le projet. J'ai été tout de suite emballé. Bien sûr, Felice Mazzù a fait un travail fantastique et on va respecter ce qu'il a fait tout en essayant d'amener des petits ingrédients à nous pour encore faire mieux", déclare le T1 pour sa première conférence de presse. 

Le projet est plus important pour Belhocine que le simple fait d'être entraîneur principal. "Je ne quitte pas un endroit où je me sentais mal, du tout. J'étais bien à Anderlecht et je ne cherche pas un poste de T1 à tout prix. Le côté humain et le projet sont ce qui m'importe le plus. Mais quand Mr Bayat vous contacte et vous offre la possibilité de devenir entraîneur du Sporting Charleroi, vous avez envie de foncer et je l'ai fait", sourit-il. 

Vincent Kompany m'a dit que si je voulais, je devais saisir cette opportunité 

"Ce n'est pas un aboutissement pour moi d'obtenir ce job. Mon credo dans la vie est de rendre aux gens ce qu'ils m'ont donné et je veux le faire ici. On m'a mis aux commandes d'un bateau et je dois le mener à bon port", estime Belhocine, qui évoque ensuite ce que Vincent Kompany lui a dit au moment où l'opportunité s'est présentée. 

"Vincent m'a dit qu'Anderlecht était très content de moi et comptait sur moi, mais que dans la vie, il y avait des opportunités à saisir. Et que si je voulais saisir celle-là, c'était le moment", révèle le coach carolo. "C'est le premier à qui j'en ai parlé". 

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