Noah Sadiki pointe le Stade Jan Breydel du doigt : "J'ai vécu des choses inacceptables là-bas"
Photo: © photonews
Le Stade Jan Breydel a une réputation d'hostilité à l'encontre des équipes qui s'y déplacent, et Noah Sadiki peut en témoigner. Ancien Anderlechtois et désormais cadre du "rival" de Bruges ces dernières saisons, l'Union, il y a vu des vertes et des pas mûres.
Le Stade Jan Breydel n'est pas à proprement parler un "chaudron" : quand les choses se passent mal pour le Club de Bruges, le public local a parfois du mal à retourner les choses. Mais l'hostilité, que ce soit via des sifflets ou des chants négatifs, à l'encontre des adversaires ou de l'arbitre y est palpable.
Noah Sadiki réunit pas mal de caractéristiques qui en font une cible de choix lors de ses déplacements au Jan Breydel. Ex-Mauve, cadre de l'Union Saint-Gilloise qui se dispute le titre avec Bruges depuis trois ans... et, bien sûr, noir de peau. Le racisme d'une partie des tribunes brugeoises n'est pas un secret.
"Nous avons parfois vécu des choses là-bas qui sont inacceptables. Certaines personnes devraient être punies pour leurs actes, surtout commis devant des enfants", déclare d'abord Sadiki dans l'émission Radio Radzinski.
Interrogé plus spécifiquement sur le racisme, Sadiki a confirmé : "Oui, j'en ai déjà été victime dans les stades et c'était également là-bas. Des personnes faisaient des gestes dans ma direction. Mais j'essaie de ne pas me laisser perturber, voire d'en rire, pour qu'ils se sentent idiots".
Récemment, rappelons que les supporters du Standard ont souhaité déployer une banderole anti-raciste lors de leur déplacement au Stade Jan Breydel. Cela leur a été refusé sous prétexte de ne pas "provoquer" les supporters locaux...
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