"Son coeur pesait presque le double de la normale" : le procès de l'horreur autour de l'agonie de Diego Maradona

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Le procès pour juger des éventuelles négligences qui auraient conduit à la mort de Diego Maradona déchaîne les passions en Argentine et même bien au-delà de ses frontières. Et ce ne sont pas les dernières déclarations des médecins ayant pratiqué l'autopsie qui vont calmer le jeu.
La mort de Diego Maradona aurait-elle pu, et même dû, être évitée ? De nombreux témoignages vont en ce sens, de quoi intenter un procès surmédiatisé à l'équipe médicale qui a pris El Pibe de Oro en charge.
Mauricio Casinelli, le médecin légiste qui a analysé le corps de Maradona durant l'autopsie pointe de graves négligences dans le traitement. "Il y avait des signes d'agonie au niveau cardiaque qui pourraient avoir commencé au moins douze heures avant sa mort", déplore-t-il, dans des propos relayés par Belga.
Et ce n'est pas tout : Casinelli pointe que l'icône du football argentin avait une grande quantité d'eau dans ses poumons depuis "au moins 10 jours" avant son décès à cause d'une "insuffisance cardiaque" et d'une "cirrhose hépatique".
En connaissance de cause ?
Federico Corasaniti, autre médecin ayant examiné le corps est formel, les signes auraient dû alerter l'équipe médicale : "Il suffisait de mettre un doigt sur ses jambes, de sentir son ventre, de prendre un stéthoscope et d'écouter ses poumons, de regarder la couleur de ses lèvres".
Maradona a passé ses derniers jours dans un piteux état : "Le coeur pesait presque le double de ce que pèse un coeur normal pour une personne adulte. Le cerveau pesait également plus que la normale". Sept membres de l'équipe médicale de Diego Maradona sont donc poursuivis pour "homicide avec dol éventuel". En d'autres mots pour des négligences dont ils savaient qu'elles pourraient entraîner la mort.
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