Était-ce la clef pour Anderlecht ? Besnik Hasi a changé les choses, sans que ça fasse de miracle

Photo: © photonews
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On s'y attendait : Besnik Hasi a changé les choses et est repassé à quatre derrière. Il y a eu un léger mieux... mais pas de miracle.
Ali Maamar a été l'un des joueurs les plus "affectés" par ce changement de système : soudain, le voilà forcé à arpenter ce flanc droit qui n'est même pas vraiment le sien, à amener offensivement et à revenir bien plus derrière. "J'ai déjà joué plein de fois dans ce dispositif avec les Futures", relativise-t-il.
"Bien sûr, il faut beaucoup courir et revenir derrière. Je ne sais pas encore combien de kilomètres j'ai fait. Mais je prends du plaisir, je n'y réfléchis pas". Maamar a même sauvé ses couleurs à la 90e+6 quand Michel-Ange Balikwisha partait seul vers le but, mais il nuance avec une honnêteté qui l'honore.
"J'étais mal positionné à la base", sourit le latéral marocain. "Hey a bien temporisé aussi. Ma passe vers Hazard ? Ce n'était pas volontaire, j'ai juste dégagé le ballon et il était là. Dommage que ça ne rentre pas". Pour Ali Maamar, le changement de système n'est pas forcément la clef à Anderlecht.
Peu importe le système, Anderlecht doit faire mieux
"On s'entraîne toute la semaine dans un système, on est capable de s'adapter. Pour ma part, bien sûr, je me sens mieux à gauche et ce n'est pas facile de switcher, mais j'ai aussi été habitué à jouer à droite ces dernières années. Peu importe où le coach a besoin de moi, je me donne à fond", conclut-il.
Le passage à 4 derrière a clairement libéré Nilson Angulo, plus dangereux et percutant que quand il devait galoper derrière son vis-à-vis et faire tout le flanc. Sur ce plan au moins, le RSCA a proposé du mieux. Mais ni le triangle de l'entrejeu, ni Edozie n'ont de leur côté profité du 4-3-3 pour briller ; et ça, Besnik Hasi n'y peut pas grand chose...
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