Surprenant : voilà pourquoi le Sporting d'Anderlecht préférerait... que le Club de Bruges soit champion plutôt que l'Union

Surprenant : voilà pourquoi le Sporting d'Anderlecht préférerait... que le Club de Bruges soit champion plutôt que l'Union
Photo: © photonews

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Même si Anderlecht n'est plus directement en lice pour le titre, le club bruxellois préférerait voir le Club de Bruges sacré champion plutôt que l'Union Saint-Gilloise. Les Mauves tiennent à préserver leur statut de numéro un dans la capitale.

Avec une qualification directe pour la Ligue des Champions en ligne de mire, l’Union pourrait devenir un concurrent encore plus sérieux pour Anderlecht, notamment sur le plan économique. Le Club de Bruges dispose déjà d’un budget solide, mais une Union en C1 pourrait bouleverser durablement l’équilibre des forces dans le football belge.

Au Sporting d’Anderlecht, certains redoutent qu’une participation de l’Union à la Ligue des Champions ne transforme structurellement le paysage du football national. Au-delà des dizaines de millions d’euros que cela rapporterait, cela renforcerait considérablement l’attrait de la RUSG aux yeux des joueurs, des sponsors et des supporters. Et tout cela en plein Bruxelles, en concurrence directe avec les Mauves.

Sportivement, l’Union domine déjà Anderlecht depuis plusieurs saisons. Si un afflux financier massif s'y ajoute, le RSCA risque de voir son statut de leader bruxellois s’éroder durablement. Il lui faudrait alors affronter deux rivaux puissants financièrement – l’Union et Bruges – ce qui compliquerait fortement sa quête d’un nouveau titre.

Anderlecht doit préférer... que le Club de Bruges soit champion

Sur le plan commercial aussi, l’Union grappille du terrain. Anderlecht peine à séduire de grands sponsors – sans Sunweb, le maillot aurait sans doute été différent cette saison. À l’inverse, la popularité de l’Union ne cesse de croître, et un titre national accompagné d’une campagne européenne ne ferait qu’accentuer cette dynamique, d’autant que les deux clubs visent la même base de supporters à Bruxelles.

Chez les fans, la situation est plus nuancée. Du côté francophone, c’est surtout une hostilité marquée envers le Standard qui prédomine, avec parfois une certaine sympathie pour le "conte de fées" de l’Union. À l’inverse, la frange néerlandophone du public manifeste une aversion prononcée envers le Club de Bruges. Quant à Bruxelles même, l’Union y est souvent perçue comme un adversaire majeur, parfois moquée comme le club des "mangeurs de quinoa", symbole d’une certaine élite.

Anderlecht affrontera encore les deux prétendants au titre cette saison : d’abord l’Union, puis le Club de Bruges. Deux duels qui s’annoncent décisifs — sur le terrain et au-delà.

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