"Je respecte ceux qui travaillent dur pour 2000€ par mois, moi je ne saurais pas" : Benito Raman se confie sur l'argent

"Je respecte ceux qui travaillent dur pour 2000€ par mois, moi je ne saurais pas" : Benito Raman se confie sur l'argent
Photo: © photonews

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Benito Raman se sent à l'aise au KV Malines et porte un regard lucide sur sa carrière. L'attaquant, qui fêtera ses 31 ans en novembre, reconnaît que son parcours aurait peut-être pu être différent.

"Peut-être que je n’ai pas tout exploité", admet-il dans le Nieuwsblad, "mais je suis quand même fier de là où j’en suis aujourd’hui. Le football est toujours resté mon hobby et je n’ai jamais fait de choix uniquement pour l’argent."

L’attaquant revient sur une période cruciale à Schalke 04, où il a percé en Bundesliga. "Après quelques mois, j’étais déjà sur le radar de clubs italiens de premier plan. Avec le Covid, tout s’est effondré : Schalke a coulé et l’intérêt a disparu", explique-t-il. "Pourtant, je suis heureux. J’ai marqué partout et j’étais apprécié partout – et je le suis encore aujourd’hui."

Pour Raman, sa carrière ne se résume pas aux gros contrats, mais bien au plaisir du jeu. "Jouer chaque semaine et prendre du plaisir, c’est mon objectif. Bien gagner ma vie et rendre ma famille heureuse, c’est un bonus. Mais vers mes 35 ans, ce sera sans doute terminé."

Les finances

Sur ses finances, il se montre étonnamment honnête. "J’ai fait des folies, oui", sourit-il. "Voyager en jet privé, emmener toute la famille, tout payer moi-même… Quand tu fais le calcul après coup, tu te dis : est-ce que c’était nécessaire ? Mais bon, ça, personne ne me l’enlèvera."

Après sa carrière active, il veut continuer à travailler, même si ce ne sera pas par nécessité. "Je veux travailler pour le plaisir", explique-t-il. "Mais je ne vivrai pas jusqu’à mes soixante ans uniquement sur ce que je gagne aujourd’hui. J’ai du respect pour ceux qui travaillent dur pour deux mille euros par mois, mais moi je ne pourrais pas m’en sortir avec ça. J’aime bien bien manger, voyager et me faire plaisir de temps en temps."

Sa femme regarde l’avenir avec un peu plus de prudence, mais il reste optimiste : "Je lui dis toujours : ça ira. J’ai un plan. Je n’ai pas besoin de cinq millions sur mon compte pour être heureux. Si je peux vivre confortablement chaque mois et profiter de la vie, ça me suffit."

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