Kana, Ait El Hadj, Sardella, Debast : les "kets" de Kompany lui donnent raison, quelques années plus tard

Kana, Ait El Hadj, Sardella, Debast : les "kets" de Kompany lui donnent raison, quelques années plus tard
Photo: © photonews

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À son arrivée à Anderlecht, Vincent Kompany a tenter de puiser un maximum dans le réservoir de talents de Neerpede. Pour certains, cela n'a pas vraiment marché ; pour d'autres, il était juste trop tôt. Quelques années plus tard, certains donnent raison à leur ancien coach.

"In Youth we Trust" : tout le monde se rappelle de ce slogan, rapidement moqué, lancé par Vincent Kompany, Marc Coucke et Michael Verschueren à l'époque du retour du "Prince" au Parc Astrid. Sous la houlette de Kompany, de nombreux "kets" de Neerpede ont en effet été lancés dans le grand bain, parfois à l'aveuglette.

Il y a eu de nombreux échecs parmi cette jeune garde lancée à partir de 2019 par Kompany. On ne les énumérera pas tous, mais des garçons comme Arnstad, Colassin, Lissens, Lutonda (qui se relance à la RAAL, cependant), El Kababri ou encore Dewaele n'ont pas convaincu. Il est fort probable qu'ils n'aient jamais eu le niveau pour le top 6 belge.

Kompany avait-il tout vu avant tout le monde ?

Mais pour d'autres talents, les choses se sont mieux passées. Pour certains, ce fut immédiat : Jérémy Doku, Julien Duranville et Albert Sambi Lokonga, par exemple, ont rapidement décroché leur transfert de rêve. Les difficultés de Duranville sont liées à ses blessures mais personne ne doute de son talent.

C'était moins évident pour d'autres. Kompany croyait énormément en Marco Kana : il le couvait, discutait énormément avec lui et l'a relancé quand, en 2022, on le croyait déjà au placard. Là aussi, ce sont les blessures qui ont ensuite pourri "Le professeur", comme on l'appelle dans le vestiaire, mais le revoilà titulaire cette saison et parmi les meilleurs du RSCA. 

Killian Sardella est une autre success story : Kompany l'a lancé dans le grand bain et a continué à croire en lui malgré des premiers mois, il faut le dire, très difficile. Au contraire de Kana, bien peu croyaient, de l'extérieur, au talent de ce défenseur dont on ne savait pas trop dire quel était le meilleur poste, et qui enchaînait les boulettes. Depuis, il est devenu Diable Rouge, et son retour dans le onze dimanche dernier a fait du bien à tout Anderlecht : bien vu, Vincent. 

Ce mardi, Anouar Ait El Hadj a certainement lui aussi eu une petite pensée pour Vincent Kompany, son premier entraîneur à Anderlecht, celui qui l'a lancé à l'époque alors qu'il n'était clairement prêt ni physiquement ni mentalement pour briller en équipe A. Jouette, peu sérieux, peu appliqué, Ait El Hadj  ne manquait pas de qualité technique. Mais Kompany sera le seul à lui conseiller de mettre un peu plus de coeur à l'ouvrage. Des années plus tard, Pocognoli lui donne le même conseil, qu'il écoute enfin : on voit le résultat... mais c'est bien Vincent Kompany qui avait vu clair dès le début. 

C'est aussi Kompany qui, en 2022, avait décidé de donner une chance au tout jeune Zeno Debast alors âgé de 18 ans et dont les débuts étaient fébriles. Nous sommes alors des années après les débuts du "In Youth we Trust", et les "kets" sont progressivement sortis du onze à la (dé)faveur de résultats en dents de scie, mais le futur coach du Bayern croit en Debast. Rétrospectivement, il avait raison. Son seul "semi" échec est peut-être d'avoir poussé Alexis Saelemaekers vers la sortie. Mais ça ne peut pas toujours fonctionner avec tout le monde... et cette rebuffade a certainement profité à l'actuelle sensation de l'AC Milan. 

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