D'un C4 à Anderlecht à un contrat jusqu'en 2029 au Bayern : Kompany peut "remercier" Vandenhaute

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez
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D'un C4 à Anderlecht à un contrat jusqu'en 2029 au Bayern : Kompany peut "remercier" Vandenhaute

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Vincent Kompany est bien sûr au centre de toutes les attentions en Belgique lors du déplacement du Club de Bruges au Bayern Munich. Le football belge va pouvoir constater de première main l'évolution de l'ex-coach d'Anderlecht, récemment prolongé jusqu'en 2029.

On a l'habitude du poncif disant que "le football va très vite", mais dans le cas de Vincent Kompany, ce sont de véritables montagnes russes auxquelles on a assisté depuis 2022. Comprenez : énormément de vitesse, mais aussi des hauts et des bas.

Car à la fin de la saison 2021-2022, quand Vincent Kompany reçoit son C4 à la surprise générale et est remplacé par Felice Mazzù, il aurait fallu être un véritable magicien pour prédire un titre en Bundesliga et des chiffres records avec le Bayern Munich trois ans plus tard.

Kompany aurait-il réussi à Anderlecht ?

Inutile de revenir sur son parcours, déjà évoqué en long et en large. Résumons-le en quelques mots : montée et titre record en Championship avec Burnley, relégation express avec de vraies difficultés à s'adapter au rythme de la PL (et un mercato très moyen à l'intersaison)... puis défi immense, et magnifiquement relevé, direction le Bayern Munich.

Et un constat : Vincent Kompany ne peut que... remercier Wouter Vandenhaute pour ce C4 en mai 2022. On parle souvent de la nécessité, dans le football, de prendre le bon train quand il passe ; en l'occurrence, l'ex-président du RSC Anderlecht a forcé Kompany à descendre quelques arrêts plus tôt que lui l'avait prévu... mais c'était peut-être bien le bon moment. 

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Le révisionnisme est facile mais il ne faut pas oublier une chose : en mai 2022, quand le Sporting se sépare de Kompany et présente Felice Mazzù pour son successeur, certains espéraient. Mazzù avait obtenu des résultats impressionnants avec l'Union, Kompany manquait de certaines bases tactiques et n'avait pas caché lui-même qu'il n'avait "pas les moyens de faire mieux" au Lotto Park au vu des soucis financiers du club.

Et s'il était resté ? Aurait-il fait mieux qu'une troisième place et une finale de Coupe ? L'effectif du Sporting ne s'est pas foncièrement amélioré depuis (rappelons que Kompany avait pu compter sur des Zirkzee, Doku, Sambi Lokonga, Gomez, Refaelov...). Les supporters ont gardé un souvenir enamouré de "Vince the Prince" parce qu'il a été renvoyé avant d'avoir le temps de ternir le bilan. Au meilleur moment, peut-être. 

Kompany avait besoin de se tester plus haut 

À Burnley, il a tout vécu en accéléré : la gloire et la promotion avec le football qu'il rêvait de proposer, puis une leçon d'humilité quand ces mêmes principes se sont révélés inadaptés à la Premier League. Il a même vécu un mercato moyen dont il a probablement tiré des leçons. En deux saisons en Angleterre, il a plus progressé qu'il l'aurait fait en restant à la barre d'Anderlecht.

Si le Bayern est venu le chercher, c'est que le Rekordmeister (dont il n'était, rappelons-le tout de même, pas le premier choix) a vu ces progrès. Jamais le club le plus titré d'Allemagne ne serait venu chercher le Vincent Kompany de mai 2022. Et jamais le Vincent Kompany de mai 2022 ne serait devenu au Lotto Park celui qui a récemment prolongé jusqu'en 2029 en Bavière. Bref : merci, Wouter... 

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