Contrôles d'identité renforcés pour les fans de Pro League : boycott partiel dans un club, qui réagit
Les contrôles d'identité devant les stades de Pro League sont renforcés. Le SPF a organisé une vague de contrôles à Genk ce week-end, ce qui a provoqué la protestation des supporters, certains ayant même boycotté la rencontre.
Comme annoncé, les contrôles d'identité sont renforcés à l'entrée des stades de Jupiler Pro League. Dimanche, des contrôles soutenus ont eu lieu devant la Cegeka Arena, avant Genk - OHL.
Une grande partie des supporters les plus fervents a suivi le match depuis chez soi à la télévision, par protestation. La controverse n’est pas surprenante. Bart Teuwen, porte-parole de l’OSV, la fédération officielle des supporters du club de Genk, explique dans Het Belang van Limburg que le gouvernement, en concertation avec la Pro League, souhaite éviter que les abonnements soient transmis à d’autres personnes.
Chaque spectateur doit donc présenter son billet et sa carte d’identité. À l’avenir, des techniques comme Itsme ou des outils biométriques, tels que la reconnaissance de la paume de la main ou du visage, pourraient également être utilisées.
Selon Bart Teuwen, il s’agit toutefois d’une mesure disproportionnée. "Le problème, c’est que tout cela nuit à l’expérience des fans. Les personnes interdites de stade sont identifiées et lourdement sanctionnées si elles s’y présentent malgré tout. Les actions sont trop rigides et inefficaces."
La transmission d’abonnements reste compliquée
La Pro League et les clubs poursuivent les contrôles, tout en essayant d’informer les supporters à l’avance. À Genk, les fans ont été avertis, mais le transfert d’abonnements reste fastidieux. Belgian Supporters mène donc le débat avec la Pro League et le ministère de l’Intérieur, abordant également des questions comme les trop petits parcages visiteurs et d’autres sujets connexes.
À l’international, le sujet est également sensible. Bart Teuwen cite l’exemple de l’Allemagne, où des supporters sont même descendus dans la rue pour protester contre des mesures de sécurité plus strictes dans les stades. La controverse n’est donc pas propre à la Belgique.
À Saint-Trond, les préparatifs pour le match à domicile contre le Club de Bruges se poursuivent. Il reste incertain si le SPF, qui organise les contrôles, sera présent, mais la politique de surveillance reste pour l’instant inchangée : vérification aléatoire des cartes d’identité aux abords du stade.
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