Qui succèdera à Christophe Dessy à Mons?

Les Dragons en ont donc terminé de leur premier tour. Bilan: 15 points. Dire que celui-ci est admirable serait trahir la pure réalité. En l'espace de cinq mois, Mons a usé trois entraîneurs pour ne récolter que quinze pauvres unités. Mais, si les joueurs sont en congé, le stade Tondreau risque d'être le théâtre de nombreuses allées et venues durant les prochains jours. Le motif est clair: débusquer le nouvel entraîneur ou plutôt l'homme providentiel qui permettra à l'Albert de rester en D1.

Avec un bilan de 4/9, Christophe Dessy, T1 intérimaire et futur directeur sportif, apparaît comme le candidat le plus plausible à la succession de Thierry Pister. Dessy connaît la maison et le vestiaire sur le bout des doigts. Son travail, depuis un peu plus de trois semaines, est plus que correct. D'autant que ce dernier semble se plaire dans son costume d'entraîneur principal.
Mais, à Mons, les dirigeants savent sortir un lapin d'un chapeau. Donc, un autre T1 pourrait faire son arrivée dans les jours qui viennent.

Après analyse, il semblerait que la piste Patrick Rémy soit la plus réaliste. Il est français, donc apprécié à l'Albert. Son CV n'est plus à présenter. Derrière, se pointe Jean-François De Sart. L'ex-mentor des Diablotins est souvent cité dans des clubs mais, jusqu'à aujourd'hui, jamais gagnant. L'heure de prendre en mains une formation de l'élite est venue pour "Jef". Mons lui fera-il confiance?

Les autres candidats sont intéressants mais n'apparaissent pas plausibles. Les Français Roussey, Papin et Fournier sont chers. Les Belges Geeraerd et Meeuws seraient des roues de secours. Enfin, il reste le Hongrois Barmos. Mais, Mons est une équipe dans l'urgence de points. L'intégration de ce Hongrois serait déjà du temps... perdu!

Qui ira donc s'asseoir sur le petit banc face à La Gantoise?

Du côté des joueurs, le marcato risque aussi de bouger. Jean-Philippe Caillet (Genk) est cité comme renfort défensif possible.