Walfoot en Russie - 4 : Sochi la tropicale, Sochi la balnéaire, Sochi la montagnarde

Florent Malice
Florent Malice depuis Sochi
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Walfoot en Russie - 4 : Sochi la tropicale, Sochi la balnéaire, Sochi la montagnarde

Deuxième étape de notre voyage en Russie : la ville de Sochi, où les Diables Rouges affrontent le Panama lundi. Sochi, surtout connue chez nous pour ses Jeux Olympiques hivernaux de 2014, si controversés...

Si on m'avait dit qu'un jour j'irais à Sochi ! Station balnéaire, station de sports d'hiver, perle de la mer Noire, l'hôte des Jeux Olympiques d'hiver 2014 reste un vrai mystère pour moi. Levés tôt, nous décollons vers 11h pour environ deux heures de vol interne. Le temps de travailler un peu et d'écouter le nouvel album du rappeur préféré des Diables, Damso (pour le détail, Lithopédion, c'est le nom de l'album, me déçoit)... et nous voilà 1700km au Sud de Moscou. Priviet Sochi.

Entre Mer Noire et Caucase

En fait, pas vraiment : notre hôtel n'est pas situé à Sochi même, mais bien à environ 45 minutes de route vers l'intérieur des terres, dans les montagnes du Caucase. Des panoramas inattendus – et des températures tropicales, averses en prime - nous accompagnent jusqu'au Rixos Krasnaya Polyana Sochi, grand hôtel situé dans une station de ski presque vide en cette période de l'année. Au pied de l'hôtel, qui surplombe tout, un grand village de luxe sorti de terre pour les besoins des JO d'hiver. Et à notre fenêtre : une montagne... enneigée à son sommet.

Le casino du village près de l'hôtel : grand luxe

A peine le temps de se poser et de manger un (excellent) plat au restaurant de l'hôtel qu'il faut déjà repartir : les Diables s'entraînent à côté du Fisht Stadium à 17h. L'occasion de découvrir le stade et ses environs immédiats, soit... la mer Noire, le village olympique et des montagnes russes (!) qui servent de décor à l'entraînement belge, durant lequel on sent les Diables concentrés. Bonne idée d'être arrivés plusieurs jours à l'avance : il faudra s'habituer à cette chaleur étouffante par rapport à Moscou.

Le terrain d'entraînement des Diables, avec montagnes russes à l'arrière-plan

Etouffante ? Le chauffeur qui nous ramène quelques heures plus tard à l'hôtel nous rit au nez : à Sochi, c'est presque frais. En août, les températures montent apparemment parfois jusqu'à 40 degrés. Le même chauffeur, particulièrement affable et patient, armé de son Google translate, nous raconte un maximum d'anecdotes concernant Sochi et ses environs – et n'hésite pas à prendre position politiquement, soufflant son mépris des « policiers corrompus », des milliards « volés » par l'Etat lors des JO d'hiver et du « plus grand voleur de tous, assis au Kremlin ». Le premier discours réellement politique que nous entendons, prononcé avec le sourire et sans fard.

Le Fisht Stadium de nuit, sur la route du retour

Vous l'aurez compris : entre nos trajets et l'entraînement des Diables, suivi de la traditionnelle conférence de presse, peu de temps pour le football. Nous ne voyons rien de la France, observons le Pérou manquer occasion sur occasion en fin de match et arrivons à l'hôtel pour constater l'impuissance nigériane en deuxième mi-temps. Mais parfois, même pendant un Mondial, le foot passe au second plan...

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