Anderlecht: comment redresser la barre à Waasland-Beveren ? 'Osez' !

Contre Lokeren jeudi, Anderlecht n'a quasi rien montré en première période. Le jeu était lent, les passes étaient latérales et les joueurs offensifs n'arrivaient pas à faire la différence en un contre un. 

Pourtant il y avait de la place pour faire mal aux Lokerenois. "Quand leurs milieux faisaient un pressing, il y avait de la place dans leur dos. Mais on n'en a jamais profité. Pourtant, on travaille ça tout le temps à l'entraînement" a indiqué Vanhaezebrouck jeudi. 

En manque de confiance, les Anderlechtois ont peur de mal faire (souvenez-vous cette passe de Gerkens contre Fenerbahçe) et ils se contentent de jouer des passes faciles. Mais ça n'est pas la solution. "On a peur de ne pas donner le ballon parfait, et alors on revient en arrière. On ne profite pas des ouvertures. On ne prend pas l'initiative pour être décisif" déplore encore le coach. 

En effet, il faut des joueurs qui, comme Bakkali ou Trebel, prennent les commandes, dirigent le jeu et mettent les attaquants dans les meilleurs conditions. "Quand un joueur rate une passe, il y a une réaction du public. Donc ils ont peut-être peur de rater. Mais on est Anderlecht hein ! On doit pouvoir supporter la pression et les sifflets. Nous avons besoin de joueurs qui osent fare cette passe tranchante dans l'espace."

Très bon face au Cercle puis contre le Fener pendant une heure, Kums doit prendre cette responsabilité en l'absence de Trebel. C'est à lui de faire le jeu et de délivrer des bons ballons dans les espaces. Dimanche à Waasland-Beveren, l'ancien maestro de La Gantoise va devoir faire mieux, beaucoup mieux que contre Lokeren.