Un joueur sur trois, et une joueuse sur deux, présentent des signes de dépression
Ce lundi, la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs, a dévoilé les résultats de son nouveau sondage. Le constat est sans appel ; la suspension des championnats, et la crise sanitaire, ont des conséquences lourdes sur le mental des joueurs et joueuses, habitués à être très actifs.
Dans sa première enquête sur le sujet, le syndicat avait déjà tiré la sonnette d'alarme ; plus d'un joueur professionnel sur dix avait indiqué présenter les symptômes d'un état dépressif. Quelques semaines plus tard, la santé mentale de nombreux joueurs s'est empirée.
En effet, ils sont désormais 28% à présenter des signes dépressifs, légers ou plus sévères. Pire, le chiffre grimpe à 50% quand il concerne les joueuses. 59% d'entre elles ont également de sérieux doutes sur leur avenir sportif. L'enquête a été menée dans 16 pays différents, et 1513 joueurs pros constituent l'échantillon.
Des chiffres qui surprennent et inquiètent Vincent Gouttebarge, le directeur médical de la FIFPro : "Avec le confinement, je m'attendais à une hausse logique de ces chiffres, mais pas autant".
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