Interview De l'Olympic au Real Avilés: Luca Napoleone raconte sa nouvelle vie en Espagne

De l'Olympic au Real Avilés: Luca Napoleone raconte sa nouvelle vie en Espagne
Photo: © photonews

Passé, entre autre, par l'Excel Mouscron, l'Excelsior Virton, le RWDM et l'Olympic de Charleroi, Luca Napoleone a pris la direction de l'Espagne cet hiver. Un pays qui respire le football pour prolonger sa carrière, le Carolo est aux anges. Entretien.

Bonjour Luca. Passer de l'Olympic à l'Espagne, en plein de mois janvier, c'était un transfert surprenant...

Oui, mais ça s'est fait assez vite. Je n'avais jamais eu une opportunité aussi concrète d'aller jouer à l'étranger. Et, en plus, j'étais dans une situation compliquée à l'Olympic, où on m'avait relégué dans le noyau B. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me décider. J'ai juste eu le temps d'en discuter avec mes parents, ils ont approuvé et le Real Avilés me voulait vraiment, donc j'ai foncé.

C'est le genre d'opportunité qui ne se refuse pas?

Tout à fait. Avec le recul, je ne vois que des aspects positifs. En Belgique, les championnats sont à l'arrêt, moi j'ai la chance de jouer, ici, en Espagne. Comme je l'ai dit, je ne jouais plus à l'Olympic, donc il fallait que je trouve une porte de sortie. Et puis, j'ai 27 ans, je ne suis pas sûr que l'opportunité de jouer à l'étranger se représentera. C'était le moment ou jamais.

Cela fait quelques semaines que tu es arrivé dans le sud de l'Espagne. Comment se déroule ton adaptation?

Les premières semaines se sont vraiment bien passées. Il fallait que je retrouve le rythme, que je retrouve les sensations balle au pied, parce que j'ai passé de longs mois sans m'entraîner. Mais franchement, ça se passe super bien. La mentalité de l'équipe est au top. Donc, c'est plus facile.

Tu parles espagnol?

Pas encore. J'apprends petit à petit. Dans l'ensemble, je comprends et puis le foot, c'est un langage universel et sur le terrain, on se comprend avec mes coéquipiers. C'est le principal.

Et tu as l'avantage d'avoir un compatriote à tes côtés...

En effet, Sami El Anabi que j'avais déjà croisé à Virton. Il est plus jeune que moi, mais on s'entend très bien et ça rend mon intégration plus facile. C'est motivant.

Qu'est-ce que tu peux nous dire à propos du Real Avilés, ta nouvelle équipe?

C'est d'abord un club ambitieux. On est actuellement deuxième en Division 4 et l'objectif est simple: monter en fin de saison. C'est d'ailleurs une des autres raisons qui m'a poussé à signer ici. L'environnement est super et les résultats sont très bons, donc l'ambiance dans le vestiaire est excellente. Franchement, je ne peux que m'épanouir ici.

Et la ville d'Avilés?

C'est une jolie ville du sud de l'Espagne. Il fait super bon et je m'y sens très bien ici. Puis, c'est l'Espagne un vrai pays du ballon rond. On le ressent partout. C'est une destination de rêve pour un joueur de foot.

Tu as participé à tes deux premières rencontres, comment ça se passe sur le terrain?

Pas trop mal. La première fois, j'ai joué 40 minutes, dans un rôle assez libre et offensif, la deuxième, j'étais titulaire. Dans un match plus compliqué et plus fermé. Mais j'ai fait mon job défensif, en essayant d'apporter à l'équipe. Comme je l'ai dit, ça se passe bien. Le coach me fait confiance et c'est déjà très positif.

Dernière question: ton contrat expire à la fin de la saison. L'objectif est de prolonger?

Je me concentre d'abord sur la mission qui est d'assurer la montée. Après on verra. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est une belle expérience et que j'ai bien l'intention de la vivre à fond...

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news