Plus que des retrouvailles, il y a de la revanche dans l'air entre l'Argentine et les Pays-Bas

Plus que des retrouvailles, il y a de la revanche dans l'air entre l'Argentine et les Pays-Bas
Photo: © photonews

Le quart de finale de ce soir s'annonce explosif.

Ils sont quatre. Lionel Messi d'un côté, Louis van Gaal, Daley Blind et Memhis Depay de l'autre. Les quatre derniers survivants de ce Pays-Bas - Argentine en demi-finale du Mondial brésilien de 2014. Aujourd'hui taulier des Oranje malgré sa méforme des derniers mois, Memphis Depay n'était encore qu'un gamin qui venait d'exploser au PSV. Bonne surprise néerlandaise du tournoi, il débute malgré tout sur le banc ce jour-là. 

C'est que dans le secteur offensif, ce Mondial sert de dernière danse à la génération dorée. Au coup d'envoi, toute la vieille garde est alignée : Dirk Kuyt, Wesley Sneijder, Arjen Robben et Robin van Persie ont une dernière chance d'écrire l'histoire, quatre ans après la défaite contre l'Espagne en Afrique du Sud. Les noms sont ronflants mais ne parviennent pas à enflammer un match tendu à l'extrême où les deux équipes se neutralisent (0-0).

Auteur d'un gros coup en faisant monter son gardien Tim Krul pour la séance de tirs au but face au Costa Rica en quart de finale (le gardien avait alors arrêté trois envois), Louis van Gaal ne réitère pas l'expérience. L'exercice est cruel et voit cette fois-ci les Pays-Bas rater la finale d'un fifrelin. Un traumatisme, notamment pour Wesley Sneijder, auteur d'un des deux tirs au but manqués, qui a mis longtemps avant d'être digéré. Une peine immense que connaître l'Argentine quelques jours plus tard en s'inclinant contre l'Allemagne en prolongation. 

Cette finale, tout comme la demi contre les Oranje, Angel Di Maria ne l'avait pas disputée. El Fideo avait dû déclarer forfait pour la suite de la compétition après s'être blessé lors du quart de finale face à...la Belgique. Pourtant, des retrouvailles qui s'annoncent huit ans plus tard, ce sont bien les siennes avec Louis van Gaal qui s'annoncent les plus électriques.

L'embrouille entre les deux hommes remonte elle aussi à 2014, du temps où Louis van Gaal entraînait Manchester United et accueillait dans son effectif l'ancien joueur du Real Madrid. Pour ce dernier, le passage à Manchester correspond à la période la plus sombre de sa carrière. Dans ce mal-être, le coach batave semble avoir joué un certain rôle.

Huit ans plus tard, les rancoeurs sont toujours vives. Voici ce qu'il déclare dans une interview à TYC Sports : " Mon problème à Manchester était l'entraîneur. Van Gaal a été le pire coach de ma carrière. Je marquais, je donnais des assists, et le lendemain, il me montrait mes passes mal placées.Il me déplaçait d'un jour à l'autre, il n'aimait pas que les joueurs soient plus que lui".

Confronté à ces déclarations en conférence de presse, Louis van Gaal a répondu dans un style bien à lui : "Angel Di Maria est tout simplement un très bon joueur. À l'époque où il jouait pour Manchester United, il avait beaucoup de problèmes personnels. Il y a eu un cambriolage chez lui qui a également affecté sa forme physique cette année-là. Me qualifier de pire entraîneur, il y en a peu qui diraient cela. Le fait qu'il m'ait qualifié de pire entraîneur est l'un des rares joueurs à pouvoir dire cela. Normalement, cela va dans l'autre sens. C'est triste qu'Angel dise ça". 

Forfait pour le huitième de finale face à l'Australie, Angel Di Maria a repris le chemin des entrainements et devrait être disponible pour la rencontre, au contraire de l'un de ses coéquipiers. De quoi faire monter la tension à quelques heures de la rencontre.

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