Quelle ambiance à Anderlecht ? "Zeno et Amir, les deux plus tristes"

Quelle ambiance à Anderlecht ? "Zeno et Amir, les deux plus tristes"

Comment est l'ambiance dans le vestiaire alors que le RSC Anderlecht s'est encore incliné face à Zulte Waregem ? Brian Riemer relativise.

Alors qu'une victoire ramenait Anderlecht à portée du top 8, voilà qu'on parle désormais...de course au maintien à Bruxelles. Impensable. Et on imagine que l'ambiance n'était pas au beau fixe le lendemain. "Il y a une règle en foot, la règle des 24 heures. Après un mauvais résultat, vous avez 24h pour être tristes, et après un bon résultat, 24 heures pour savourer. Si cela dure plus longtemps, cela empiète sur le prochain match", sourit Brian Riemer, dans un état d'esprit toujours aussi positif. 

"Bien sûr que nous étions tous très déçus. Tu peux perdre un match de football face à un adversaire clairement plus fort que toi, cela rend la chose plus acceptable. Ici, si nous rejouons ce match 10 fois, nous le gagnons 9 fois", regrette-t-il ensuite. "La performance était là. C'est d'autant plus amer. Mais j'ai vu un groupe énergique et déterminé à aller chercher la victoire à Seraing dimanche". 

Debast et Murillo abattus 

Pas de crise, donc ? "C'est votre perspective. Pour nous, ce n'est pas une grosse crise. Rien n'a changé depuis mon arrivée, les objectifs sont les mêmes. Nous travaillons à fond pour chaque match, et il en reste 13. Le match de dimanche est le plus important de la saison ; après celui-là, ce sera celui contre l'Antwerp. Et ainsi de suite", lance Riemer, dans une belle variation du cliché "match par match". 

Il a cependant fallu réconforter deux joueurs, coupables mercredi : "Zeno (Debast) et Amir (Murillo) étaient évidemment les plus tristes. Ils ont eu l'impression d'avoir laissé tomber l'équipe. Mais pour un coach, ce n'est pas difficile : ces erreurs-là, c'est très facile de voir qu'elles ne doivent pas se reproduire. Je n'ai même pas à insister là-dessus", pointe le coach du RSCA. "On sait aussi que pour un jeune comme Zeno, ces erreurs arriveront. C'est un processus. Les cartes rouges stupides aussi arrivent dans un groupe aussi jeune". Pas d'excuse, toutefois, pour Murillo...

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