L'Union furieuse : "Il y a soit un penalty pour chaque équipe, soit aucun penalty !"

Florent Malice
Florent Malice depuis la Ghelamco Arena
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L'Union furieuse : "Il y a soit un penalty pour chaque équipe, soit aucun penalty !"

L'USG a laissé filer 2 points sur la pelouse de La Gantoise ce samedi, sur un penalty concédé par une main de Senne Lynen.

Le point du partage paraissait contenter les deux équipes au coup de sifflet final, mais côté unioniste, il y avait un peu de frustration concernant le penalty. "Je ne comprends pas trop la différence entre la phase où Julien De Sart touche le ballon de la main, puis celle où nous concédons un penalty", regrette d'emblée Siebe Van der Heyden. "Le résultat laisse des regrets au vu de l'arbitrage, même si un point à Gand est toujours bon à prendre". 

Les deux phases sont en effet comparables : De Sart touche le ballon de la main dans le rectangle, tout comme Lynen...mais le bras du Buffalo semble le long du corps, ce qui fait peut-être la différence. Pas aux yeux de Karel Geraerts

"Aujourd'hui soir, il y a soit 2 penaltys, un pour chaque équipe, soit aucun penalty", affirme l'entraîneur de l'Union. "Un pour nous en première mi-temps, un pour eux en seconde. Je ne comprends pas : c'est le même VAR, le même match, les mêmes acteurs, et la même phase. Mais la décision est différente". 

Ce sont deux phases différentes ! - Hein Vanhaezebrouck 

Hein Vanhaezebrouck avait naturellement son mot à dire sur la question aussi, avec son ironie habituelle. "Qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Ca m'intéresse, je veux savoir ce que vous allez écrire", lance-t-il aux journalistes présents, avant de donner son avis. 

"Pour moi, ce sont deux phases complètement différentes : De Sart a le bras le long du corps, pas Lynen", estime l'entraîneur des Buffalos. Ce qui fait sourire Geraerts, un peu jaune : "C'est une main ou pas, un penalty est un penalty. Semaine après semaine, il y a de mauvaises décisions, dans différents sens. Ce n'est pas la première fois. On en saura plus lundi, j'imagine", ironise-t-il. 

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