L'Anderlecht version Riemer est bien loin de ce qu'imaginait Kompany : le RSCA peut-il le faire... en oubliant son ADN ?

L'Anderlecht version Riemer est bien loin de ce qu'imaginait Kompany : le RSCA peut-il le faire... en oubliant son ADN ?

Les commentaires sur Gand-Anderlecht n'étaient pas positifs. Le match que tout le monde attendait avec impatience est devenu un match qui ne pouvait guère plaire au spectateur neutre. Gand n'était pas assez fort offensivement, Anderlecht n'avait pas envie de jouer au football.

Non, le plan de Brian Riemer n'était pas de garer le bus. L'objectif était bien de développer du football, courir entre les lignes et appliquer une forte pression. Cependant, au bout d'une dizaine de minutes, ils se rendirent compte qu'ils ne pourraient pas jouer de cette manière sous la mainmise de Gand.

La fondation d'Anderlecht est l'organisation

Hein Vanhaezebrouck avait placé ses pions très haut et empêchait Rits et Delaney de monter en puissance. Avec Théo Leoni sur le terrain, ça s'est un peu mieux passé dans la dernière demi-heure.

Mais cet Anderlecht a des principes bien différents de ce que Vincent Kompany a voulu y installer. Malgré les bons résultats des dernières semaines/mois, ils sont encore en construction. Et vous construisez à partir de la fondation.

Riemer Brian
© photonews

Ces fondements sont différents sous Riemer et Fredberg : si vous ne pouvez pas gagner, vous ne devriez pas perdre. La question est : qui contrôlait le match hier ? Anderlecht qui, malgré ses souffrances, était fermement ancré dans l'organisation ? Ou plutôt La Gantoise ?

La fin justifie les moyens

Kompany voulait toujours s'occuper du football, Riemer et Fredberg veulent des résultats. D'une façon ou d'une autre. Prendre un point à un candidat au titre, en déplacement est une réussite majeure. Dominer le match, ce sera pour les Play-Offs.

Des joueurs de haut niveau tels que Dolberg, Hazard et Vertonghen en sont conscients. Ils savent que parfois, il faut souffrir et qu'on ne peut pas assurer le spectacle à chaque match.

Le pragmatisme est le maître mot. Aucun joueur d'Anderlecht ou presque n'a été en grande difficulté sur le plan défensif car il a joué un match épouvantable offensivement. Mais quelle place faudra-t-il pour que les supporters ne se retrouvent pas déçus en fin de saison ? Si l'objectif est manqué, Anderlecht l'aura fait en oubliant, aussi, une partie de son ADN. 

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