Le Standard en faillite ? Le club est bel et bien dans une situation délicate, mais il garde espoir...

Le sport économiste Thomas Peeters affirme que le Standard est "maintenu en vie seulement par la volonté d'A-CAP de continuer à soutenir un club virtuellement en faillite", tel qu'il le mentionne dans Het Nieuwsblad. Le Standard continue d'exister uniquement grâce à A-CAP qui fournit les ressources nécessaires.

Cela permet au club de répondre chaque mois aux exigences de la commission des licences, telles que le paiement des salaires des joueurs et des cotisations sociales. A-CAP continue d'investir dans le Standard en raison de "la valeur de la marque, de la formation des jeunes et du matériel des joueurs", estime Peeters, ce qui est estimé à 56 millions d'euros. "En outre, la fidélité des supporters du club joue un rôle important dans le maintien de l'espoir d'une relance financière."

Selon le PDG Pierre Locht, le club se porte mieux depuis juin grâce aux revenus des transferts et à une injection de capital de 25 millions d'euros, ce qui a permis de "réduire les dettes de 30 millions". Si le Standard réalise de bonnes performances, "la perte cette saison peut être limitée à 5 à 10 millions d'euros".

Malgré la stabilisation de la situation, il est urgent de trouver un repreneur qui puisse "sortir le club de son coma financier". La question demeure de savoir qui est prêt à prendre le risque et à faire les investissements nécessaires.

Selon Locht, la vente est dans sa dernière phase. "La banque américaine Moelis & Co s'efforce de parvenir à un accord de principe avec un repreneur d'ici la fin janvier, de sorte que le Standard puisse avoir de nouveaux propriétaires d'ici la fin mars."