L'Union Saint-Gilloise révèle pourquoi elle dépose plainte contre la nouvelle réforme du championnat !

Début juillet, les Francs Borains ont annoncé via leur site internet que les quatre clubs concernés avaient officiellement introduit un recours contre les réformes. Leur principale inquiétude concerne l’intégration structurelle de quatre équipes U23 en Challenger Pro League, ce qui, selon eux, compromet l'intégrité sportive et économique de la deuxième division.

Du côté de la Pro League, cette nouvelle n’a pas été une surprise. Les clubs impliqués avaient déjà exprimé leur mécontentement depuis un certain temps, et des actions en justice étaient attendues. La Pro League continue néanmoins d’affirmer que cette réforme est nécessaire pour le développement du football professionnel belge.

L’Union a entre-temps communiqué un premier argument concret. "Il y a d’abord le fait de changer les règles du jeu en cours de saison", indique un communiqué. Le club déplore notamment que les règles de relégation aient été modifiées alors que les potentiels relégués étaient déjà connus. "Cela crée une inégalité juridique."

La plainte vise également la manière dont les décisions sont prises au sein de la Pro League. "Il existe des lacunes structurelles dans le processus décisionnel", affirme l’Union. Elle pointe notamment le fait que les grands clubs – souvent propriétaires d’équipes U23 – disposent selon elle de trop de pouvoir lors des votes.

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Dans les prochaines semaines, l’Autorité belge de la Concurrence va examiner si la plainte est recevable. Si c’est le cas, une enquête approfondie pourrait être lancée. Il n’est donc pas exclu que la réforme prévue du championnat soit temporairement suspendue, dans l’attente d’une décision.