Autrefois adversaire des Diables, aujourd'hui parachutiste à 24 ans : "Le goût du football s'est perdu"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Le nom de Nicolas Tié ne vous dit sans doute rien. L'ancien gardien de but franco-ivoirien signe l'une des reconversions les plus étonnantes de ces derniers mois.
Jusqu'à quand tout sacrifier pour tenter de se faire une place ? Jusqu'à quand trimer sans avoir de retour sur investissement ? Ces questions, de nombreux jeunes talents voulant percer dans le football professionnel se les posent chaque saison.
Ancien espoir de Chelsea, le gardien Nicolas Tié est lui aussi passé par ces phases de tiraillement. Né à Lille, Tié a rejoint les Blues à l'âge de 17 ans. Un transfert qui devait lui ouvrir les portes vers le Graal. De nationalité ivoirienne, le garçon était même sur le banc des Éléphants pour le match amical disputé face aux Diables Rouges en 2020.
Un milieu hyper concurrentiel
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Après trois ans à Chelsea, Tié est parti au Victoria Guimarães. Il n'est pas parvenu à s'y imposer, ne dépassant pas l'équipe réserve. Pire, le Lillois a ensuite passé deux ans sans club. Il a fini par se faire une raison, mettant un terme à sa carrière il y a trois mois. Tié n'a pas tardé à rebondir. Il a en effet a rejoint l’armée française dans le 1er Régiment de Hussards Parachutistes.
"Le goût du football s'est perdu" avoue honnêtement à Ouest France celui qui a dit adieu au ballon rond à 24 ans. "J'ai toujours aimé les métiers d'armes, alors je me suis dit : "Pourquoi pas aller à l'armée ?". Je voyais tous mes potes de promo comme Sofiane Diop, Benoît Badiashile ou Lorenz Assignon faire leurs débuts en Ligue 1, ça donnait envie de se frotter aussi à ce niveau".
Nicolas Tié a fini par se faire une raison : "Je n'avais pas envie d'être ce joueur que l'on prête quelques mois à des clubs de Championship". Le voici désormais investi de plus de responsabilités dans sa nouvelle vie.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot