Un avantage pour Anderlecht ? L'adversaire des Mauves pourrait bien ne pas jouer "à domicile"

Peu importe le début de saison réussi en championnat : si Anderlecht n'atteint pas les poules de la Conference League, après avoir entamé son parcours qualificatif contre un BK Häcken franchement prenable, ce sera un énorme échec qui mettra Besnik Hasi sous une pression intense.

Et le Sheriff Tiraspol n'est pas un oiseau pour le chat. Le club de Transnistrie a lui aussi bien entamé sa saison, qui a commencé il y a déjà 7 journées, et occupe la tête du classement avec 16 points. Tiraspol a l'expérience de l'Europe, même si l'exploit au Real Madrid date déjà d'il y a 4 ans.

Mais en ce qui concerne le match retour, prévu le 14 août prochain, le RSC Anderlecht pourrait bien recevoir un coup de pouce à la fois de l'UEFA et du gouvernement belge. En effet, la rencontre a de grandes chances de ne pas se disputer à Tiraspol.

La Transnistrie, région sécessionniste qui appartient toujours sur papier à la Moldavie mais est, de facto, une enclave russe sur le territoire moldave, dispose en effet d'un statut à part concernant les conseils de voyage pour les citoyens de l'UE. En raison de sa proximité avec le front ukrainien, mais aussi et surtout de l'absence d'autorité du gouvernement moldave sur le territoire, elle est classée zone rouge, tant par les Pays-Bas que par la Belgique.

En raison de cette classification à haut risque, le match entre le Sheriff Tiraspol et le FC Utrecht avait eu lieu à Nisporeni, petite ville moldave située près de la frontière avec la Roumanie. La nouvelle avait été officialisée par l'UEFA une semaine avant le match, et pourrait donc être communiquée dans la semaine.

Pour les supporters anderlechtois souhaitant s'y rendre, pas de panique : les vols pour Chisinau sont quoi qu'il en soit la meilleure solution pour ce déplacement. Et il serait en réalité bien plus simple de se rendre de la capitale moldave à Nisporeni, au vu des contrôles effectués aux frontières de la Transnistrie.