"Sans le coronavirus, je ne serais jamais allé à Anderlecht"
Photo: © photonews
Benito Raman peut désormais se targuer d'avoir joué pour sept clubs de première division belge, tout en aynt évolué à trois reprises à l'étranger. Il a pris le temps de revenir sur certains de ses choix de carrière.
Le match entre Anderlecht et La Gantoise qui aurait dû se disputer ce weekend est toujours particulier pour Benito Raman. Mais avec son historique dans le championnat belge, les rencontres entre ses anciennes équipes commencent à se multiplier. A 30 ans, le Gantois a déjà connu dix clubs dans sa carrière.
Raman a la bougeotte mais explique au Nieuwsblad qu'on ne maîtrise pas toujours le chemin que peut prendre une carrière. "Ça peut paraître une excuse, mais sans le coronavirus, je ne serais jamais allé à Anderlecht", prend-il comme exemple.
Celui qui était alors à Schalke 04 s'explique : "Après quelques mois dans la Ruhr, j'étais dans le collimateur des grands clubs italiens. Je m'en sortais bien, mais à cause du coronavirus, tout s'est effondré à Schalke ; nous avons même été relégués, et l'intérêt s'est envolé". C'est là qu'Anderlecht s'est présenté.
Aucun regret
Malgré des derniers mois en Mauve très compliqués, l'attaquant de Malines ne regrette pas d'avoir signé au Lotto Park, loin de là. Pas plus que les orientations données à sa carrière : "J'ai marqué des buts partout et je suis apprécié partout où je suis passé. Si j'étais allé à Aston Villa ou à l'Inter Milan à quatorze ans, ce qui était possible à l'époque, je ne serais peut-être jamais devenu professionnel".
"On ne sait jamais dans le football. De plus, me donner à fond et gagner une fortune n'a jamais été mon objectif principal. Le football reste un hobby. Je n'ai jamais choisi l'argent", conclut-il. De quoi le pousser à prolonger à Malines ? Benito Raman y entre dans sa dernière année de contrat.
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