Voici pourquoi le Club de Bruges fait son grand retour au sein du conseil d'administration de la Pro League
Photo: © photonews
Après cinq ans d'absence, le Club de Bruges fait son retour au sein du conseil d'administration de la Pro League. Le CEO Bob Madou représentera désormais les Brugeois. Un retour remarqué, puisqu'en 2020, Vincent Mannaert avait quitté le conseil avec un mail d'adieu particulièrement acerbe.
À l’époque, le Club de Bruges en avait assez des discussions interminables autour des formats de compétition et des clés de répartition. Vincent Mannaert estimait que la Pro League était devenue "davantage un conflit d’intérêts qu’une association d’intérêts". Le club plaidait déjà pour un championnat à dix-huit équipes sans play-offs, mais avait reçu peu de soutien.
Malgré cette déception, Bruges a continué à exercer de l’influence en coulisses, mais choisit aujourd’hui de reprendre un rôle direct à la table des décisions. Avec Bob Madou, le club retrouve pleinement sa place dans les discussions et peut se prononcer sur des dossiers cruciaux tels que les formats de compétition et les accords commerciaux.
Responsabilité du plus grand club du pays
Pour le président Bart Verhaeghe, c’est simple : "Nous sommes restés longtemps sur le côté, mais nous avons retrouvé l’énergie pour assumer notre responsabilité en tant que plus grand club du pays", explique-t-il dans le Nieuwsblad. Bob Madou, fort de son expérience à l’Union belge et à la VRT, est considéré comme l’homme idéal pour rétablir le dialogue.
Le Club de Bruges reste fidèle à sa vision : une compétition sans play-offs et, à plus long terme, rendre à nouveau discutable l’idée d’une BeNe-Liga. Dans le dossier du contrat télé avec DAZN, le directeur exécutif de Bruges jouera également un rôle clé, alors que la Pro League cherche de la stabilité et une collaboration avec Proximus et Telenet.
Le retour du Club de Bruges est donc plus que symbolique. Après des années de distance, il veut à nouveau contribuer activement à orienter le football belge. Pas seulement pour lui-même, mais aussi pour, comme le dit Verhaeghe, "préparer un gâteau plus grand dont tout le monde profiterait."
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