Les Pandas ne veulent pas de la lanterne rouche

Dirk Diederich
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Les Pandas ne veulent pas de la  lanterne rouche
Photo: © SC

L'AS Eupen a une fois de plus livré un excellent match. Comme d'hab serait-on tenter de dire. Le Standard était-il trop déforcé?

Sous les yeux d'Eric Gerets descendu à Sclessin pour visionner Mehdi Carcela, Dominique D'Onofrio avait finalement titularisé Kristof Van Hout dans les buts du Standard. Privés de plusieurs titulaires, les Rouches pensaient cependant avoir suffisamment d'arguments en poche que pour emporter relativement facilement les trois points qui les auraient menés provisoirement à la deuxième place du classement. Mais Albert Cartier est souvent inspiré tactiquement quand il se déplace à Sclessin et la première mi-temps confirma cette donnée.

Bien en place, les Pandas donnèrent effectivement du fil à retordre aux Rouches. D'autant qu'
Olivier Werner, le gardien d'Eupen formé au Standard, allait étaler toute l'étendue de son talent en arrêtant tout ce qui était arrêtable, voire plus. Ainsi, à la septième minute, Werner sortit un réflexe époustouflant pour empêcher Cyriac d'inscrire un but de la tête. Eupen résistait. Eupen répliquait même du tac-au-tac aux assauts des rouches. De sorte qu'au quart d'heure, Kevin Vandenbergh effaça aisément Felipe pour battre Van Hout (0-1).

Les germanophones prirent confiance et par Lepiller faillirent doubler immédiatement la mise, mais Van Hout intercepta le tir du Français. Mais ce ne fut que partie remise car sur une nouvelle offensive Vandenbergh médusa à nouveau Felipe pour tromper une seconde fois le portier de Sclessin (0-2).
 
Sclessin était médusé. Les anciens champions de Belgique tentèrent d'inverser la vapeur tantôt par des tirs à distance de Carcela, tantôt par Cyriac, mais Olivier Werner était en état de grâce.

En seconde mi-temps, le Standard essaya de tout de suite prendre Eupen à la gorge. Mais les joueurs d'Albert Cartier conservèrent leur calme et leur bonne organisation pour étouffer les velléités liégeoises. Mieux même, ils parvinrent encore à se créer des demi-occasions qui maintenaient une forme de pression sur les visités.

Les hommes de D'Onofrio comprirent enfin à l'heure de jeu qu'ils allaient devoir enfiler leur bleu de travail pour espérer bousculer les Pandas, n'en déplaise à la SPA. Leye décocha un premier tir canon qui permit à nouveau à Werner de se mettre en évidence. Deux minutes plus tard, Cyriac y alla d'un bel effort pour enfin parvenir à prendre le dessus sur le gardien d'Eupen.

L'Allianz allait-elle craquer? Allait-on revivre le même scénario qu'à Anderlecht où Eupen menait aussi 0-2 à la mi-temps avant de s'incliner 4-2? Toutefois, le Standard ne se rua pas de façon précipitée à l'attaque. Et Eupen tentait de procéder par contre-attaques sans se dégarnir en défense.

Les minutes s'égrenèrent une à une. Cyriac multipliait ses efforts avec une belle énergie, mais manquait souvent de fraicheur dans le dernier geste. Néanmoins, à cinq minutes de la fin, Mangala commit une faute plus qu'évitable dans son rectangle et monsieur Johan Verbist n'hésita pas à siffler le penalty. Abderrazak Jadid le convertit le plus calmement du monde et c'était 1-3 sous les huées des supporters du Standard.

Le Standard essaya de réduire le score. Cependant, le scénario restait immuable, les attaquants et notamment Tchité butèrent sur un Werner impérial.

Eupen prenait les trois points. Et se débarrasse ainsi pour la première fois de la saison de la lanterne rouge qu'elle refile à Charleroi.

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